Le calame du latincalamus[1] est un roseau taillé en pointe dont on se sert pour l'écriture :
à sec sur des tablettes d'argile. Il a donné sa forme caractéristique à l'écriture cunéiforme : de petits triangles, fruits de l'enfoncement du calame dans l'argile tendre ;
trempé dans une encre, sur un papyrus, un parchemin, un papier ou tout autre support. La calligraphie arabe utilise encore le calame (qalam) bien qu'en arabe moderne, qalam signifie également crayon ou stylo.
Il est probable qu'il fut d'abord utilisé comme instrument de gravure dans l'argile, son utilisation avec de l'encre étant postérieure ; celle-ci a ensuite donné lieu au développement de la plume d'écriture.
↑Albert Dauzat - Dictionnaire étymologique - Larousse - Paris 1938. Une polémique existe sur l'origine profonde du mot, indo-européenne ou sémitique, grecque ou arabe, etc. Mais le mot calame en langue française a été emprunté au latin