Ils peuvent être classés en deux types principaux :
Cuprates inorganiques : ces composés sont des oxydes mixtes de formule générale XYCumOn. Certains d’entre eux sont non stœchiométriques. Beaucoup de ces composés sont connus pour leurs propriétés supraconductrices. Un exemple de cuprate inorganique de type complexe anionique est l'ion tétrachlorocuprate(II) ([CuCl4]2−), qui comporte un atome de cuivre dans un état d'oxydation de +2, entouré de quatre ions chlorure. Dans le cas des complexes, les ligands sont généralement des cyanures, des hydroxydes ou des halogénures.
Cuprates organiques : ce sont des composés organocuivres, dont certains ont une formule générale [CuR2]−, où le cuivre est dans un état d’oxydation de +1, où au moins un des groupes R peut être n’importe quel groupe organique. Ces composés, caractérisés par la liaison du cuivre à des groupes organiques, sont fréquemment utilisés en synthèse organique en raison de leur réactivité. Un exemple de cuprate organique est l’anion diméthylcuprate(I) [Cu(CH3)2]−.
Bien qu'ils soient des isolants électriques à l'état pur, à l'état « dopé », les cristaux de cuprates comptent parmi les « nouveaux supraconducteurs »[1] (supraconducteurs non conventionnels) et de la classe dite des « supraconducteurs à haute température critique » (HTSC). Ils sont aussi classés parmi les « matériaux à électrons fortement corrélés parmi lesquels ceux qui sont isolants à cause des interactions, comme les cuprates, sont appelés isolants de Mott »[2].
↑Deutscher, G. (2014), New superconductors. World Scientific Publishing Company.