Sous l'Ancien Régimedemoiselle pouvait être un titre de noblesse, équivalent féminin d'écuyer[1], mais était surtout un titre de civilité, dont l'usage à partir du XVIIe siècle, voulait qu’on en pare toute femme mariée ou non, de bonne condition (fille ou femme d'officiers de toutes sortes, de bourgeois, de marchands ou de certains maîtres de métiers ...)[2]. Les actes notariés et les registres paroissiaux en fournissent d'innombrables exemples.
Damoiselle ou demoiselle, féminin de damoiseau, est une jeune femme noble mariée à un damoiseau (gentilhomme). L'usage de ce mot s'était élargi bien avant la Révolution aux personnes non nobles.
En géologie, le nom demoiselle coiffée est utilisé pour la cheminée des fées, colonne d'argile protégée de l'érosion par un chapeau de roche dure.
En construction, la demoiselle est une pièce de bois, dite aussi hie ou marquise ou dame, qui sert aux paveurs à enfoncer les pavés.
En fortifications, la dame ou demoiselle est un obstacle massif, de forme cylindrique ou tronconique qui, posé sur le faîte d’une traverse, empêche que celle-ci ne serve de cheminement à l’assiégeant.
Dans la cuisine gasconne, on appelle demoiselle la carcasse d'un canard ou d'une oie après découpe et préparation de confit ou autre, qu'on mange grillée, de préférence avec les doigts. On appelait aussi demoiselles les grains de maïs (de variétés de type corné qui ne sont plus nécessairement les variétés cultivées aujourd'hui) éclatés au feu (pop-corn).
La Demoiselle est la réplique d'une barque du Léman datant de 1828.