Fornacite Catégorie VII : sulfates, sélénates, tellurates, chromates, molybdates, tungstates[1] | |
Dioptase (bleu vert), cerussite (rose clair) et fornacite (vert) de Renéville, Djoué, Région de Brazzaville, République du Congo | |
Général | |
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Classe de Strunz | 7.FC.10
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Classe de Dana | 43.4.3.2
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Formule chimique | Pb2Cu(CrO4)(AsO4)(OH) |
Identification | |
Couleur | vert olive foncé ; jaune doré en lumière transmise (petits grains). |
Système cristallin | monoclinique |
Classe cristalline et groupe d'espace | 2/m - Prismatique P21/b |
Cassure | irrégulière/uniforme, conchoïdale, subconchoïdale |
Habitus | cristaux à lames courtes en groupes divergents. |
Échelle de Mohs | 2 - 3 |
Éclat | résineux, cireux, gras |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | nα = 2,142, nγ = 2,242 |
Biréfringence | biaxe (+), δ = 0.100 |
Pléochroïsme | non |
Dispersion optique | forte |
Transparence | oui |
Propriétés chimiques | |
Densité | 6,27 (mesurée), 6,30 (calculée) |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
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La fornacite est un minéral rare d'hydroxyde d'arséniate de chromate de cuivre et de plomb de formule : Pb2Cu(CrO4)(AsO4)(OH)[2]. Elle forme une série avec le minéral phosphaté, la vauquelinite[3]. Ses cristaux sont verts à jaunes, translucides à transparents dans le système cristallin monoclinique - prismatique. Il a une dureté Mohs de 2,3 et une densité de 6,27[4].
Elle a été décrite pour la première fois en 1915 et nommée en l'honneur de Lucien Louis Fourneau (1867–1930), gouverneur du Congo français. Sa localité type est à Renéville en République du Congo. Elle a été recensée à de nombreux endroits dans le monde[2].
Son environnement type se trouve dans les zones oxydées de certains gisements hydrothermaux de métaux communs[5] et en association avec la dioptase, la wulfénite, l'hémiédrite, la phénicochroïte, la duftite, la mimétite, la shattuckite, la chrysocolle, l'hémimorphite, la willémite et la fluorine[4].