Innus

Montagnais

Innus
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Populations importantes par région
Drapeau du Québec Québec 25 275
Drapeau de Terre-Neuve-et-Labrador Terre-Neuve-et-Labrador 2 480
Population totale 27 755 (2016)
Autres
Régions d’origine Nitassinan
(Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord (Québec)
ainsi que la péninsule du Labrador)
Langues Innu-aimun
Religions Mushuau Innu
Ethnies liées Peuples algonquiens

Les Innus ou Ilnus, appelés auparavant Montagnais, sont un peuple autochtone d'Amérique du Nord, originaires de l’est de la péninsule du Québec-Labrador, plus précisément des régions de la Côte-Nord et du Saguenay–Lac-Saint-Jean au Québec ainsi que de la région du Labrador à Terre-Neuve-et-Labrador[1] selon le traité de 1949 de la cessation du Labrador à Terre-Neuve. Les Innus désignent leur territoire ancestral sous le nom de Nitassinan. Les Innus habitent le Nitassinan depuis 8 000 ans[2].

Le terme Innu provient de leur langue, l’innu-aimun, et signifie « être humain »[3]. Ce nom fut officiellement adopté en 1990 [réf. nécessaire] remplaçant le terme Montagnais donné par les premiers explorateurs français.

Plusieurs centaines de mariages donnant naissance à de nombreux Canadiens ont été déclarés lors du régime français issues du métissage des nations montagnaise (Innus) et française. Pratiquant la chasse, l'agriculture et vivant d'un mode de vie « sédentaire », les communautés innus et les colons français, reconnus pour leur humour et leurs festivités tissèrent rapidement des liens.

En 1618 les peuples algonquiens alliés aux colonies françaises de la Huronie, des Pays-d’en-haut, de l'Acadie, de la Nouvelle-France et de la Nouvelle-Orléans se voient dans un conflit territorial opposés aux tribus nomades Iroquoises, alliés des Anglais et Hollandais. Les Montagnais (Innus), les Hurons (Wendats) et les Algonquins demandent à Champlain de les assister dans leurs guerres contre les Iroquois afin de protéger les villages algonquiens. Celui-ci accepte de fournir son appui militaire et attaque les Iroquois sur leur territoire en échange de fourrures destinées au marché de la traite des fourrures.

En 1701, invités par le gouverneur de la Nouvelle-France, Louis-Hector de Callière, les Innus signent le traité de La Grande paix[4].

En 2016, on estimait leur nombre à plus de 27 755, dont plus de 25 275 au Québec répartis dans 11 bandes et moins de 2 480 répartis en deux bandes au Labrador, population en décroissance à la suite des conflits reliés entre Terre-Neuve-et-Labrador et les communautés innus.

En 2021, au Québec, la population innue est estimée à 20 000 personnes établies sur la Côte-Nord, au Saguenay–Lac-Saint-Jean et à Schefferville.

  1. « Tipatshimuna : Les Innus et leur territoire », sur www.tipatshimuna.ca (consulté le ).
  2. Marine Chavanne, « Le peuple rieur : hommage à mes amis innus, Serge Bouchard et Marie-Christine Lévesque. Lux éditeur, Montréal, 320 p. », Recherches amérindiennes au Québec, vol. 49, no 2,‎ , p. 105 (ISSN 0318-4137 et 1923-5151, DOI 10.7202/1070764ar, lire en ligne, consulté le ).
  3. Rémi Savard, La forêt vive : récits fondateurs du peuple innu, Montréal (Québec), Boréal, , 218 p. (ISBN 2-7646-0327-4 et 9782764603277, OCLC 56531996, lire en ligne), p.20-21.
  4. « Grande Paix de Montréal - Répertoire du patrimoine culturel du Québec », sur www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )

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