L-Glucose | |
Identification | |
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DCI | L-Glucose |
Nom UICPA | L-Gluco-hexopyranose |
Nom systématique | (3S,4R,5R,6S)-6-(Hydroxyméthyl)tétrahydro-2H-pyran-2,3,4,5-tétraol |
Synonymes |
Lévoglucose |
No CAS | |
No CE | 213-068-3 |
DrugBank | DB12970 |
PubChem | 2724488 |
ChEBI | 37627 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | Poudre blanche |
Propriétés chimiques | |
Formule | C6H12O6 [Isomères] |
Masse molaire[1] | 180,155 9 ± 0,007 4 g/mol C 40 %, H 6,71 %, O 53,29 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 146 °C[réf. souhaitée] |
Solubilité | Très soluble dans l'eau (900 g l−1)[réf. souhaitée]. |
Masse volumique | 1,544 g ml−1[réf. souhaitée] |
Écotoxicologie | |
LogP | −3,3[réf. souhaitée] |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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Le L-glucose est un composé organique de formule C6H12O6, plus précisément l'un des monosaccharides d'aldohexose. C'est l'énantiomère du d-glucose, beaucoup plus répandu.
Contrairement à son énantiomère, le l-glucose n'est pas naturellement présent dans les organismes vivants mais peut être synthétisé en laboratoire. Il possède le même goût que le d-glucose[2],[3], mais ne peut pas être utilisé comme source d'énergie par le vivant car, l'hexokinase, première enzyme intervenant dans le processus de la glycolyse, est incapable de le phosphoryler. Une exception connue est Burkholderia caryophylli, une bactérie pathogène des plantes qui possède la d-thréo-aldose 1-déshydrogénase, une enzyme capable d'oxyder le l-glucose[3].
Comme l'énantiomère d, le l-glucose se présente généralement comme l'un des quatre isomères structurels cycliques α- et β-l-glucopyranose (le plus courant, avec un cycle à six atomes) et α- et β-l-glucofuranose (avec un cycle à cinq atomes). Dans une solution aqueuse, ces isomères s’interconvertissent en quelques heures, la forme à chaîne ouverte servant d’étape intermédiaire.