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Labyrinthulomycetes

Labyrinthulomycetes
Description de cette image, également commentée ci-après
Une cellule d’Aplanochytrium vue au Microscopie électronique à balayage avec le réseau de filaments ectoplasmiques
Classification MycoBank
Règne Chromista

Division

Labyrinthulomycota
Whittaker, 1969

Classe

Labyrinthulomycetes
Arx, 1970

Les Labyrinthulomycetes (ICBN) ou Labyrinthulea[1] (ICZN) sont une classe de protistes du supergroupe des Stramenopile, qui produisent un réseau ectoplamisque[2],[3] de filaments ou de tubes, dont les cellules se servent pour absorber des éléments nutritifs et le long desquels elles glissent. Il y a deux groupes principaux, les labyrinthulides et les thraustochytrides. Ce sont des êtres essentiellement marins, généralement sous forme de parasites sur des algues ou des décomposeurs de matériel végétal mort. Leur groupe comprend aussi des parasites d'invertébrés marins.

Bien qu'ils soient situés en dehors des cellules, les filaments sont dotés d'une membrane. Ils se forment et se connectent au cytoplasme par une organelle unique nommée un « bothrosome » par Porter (1969)[4],[5] ou « sagenogenetosome » par Perkins (1972)[6],[7]. Les cellules sont à noyau unique et typiquement en forme d'œuf, et se déplacent le long du réseau amorphe à des vitesses entre 5-150 µm par minute. Les cellules des labyrinthulides sont renfermées dans les tubes alors que, chez les thraustochytrides, elles sont attachées à leurs côtés.

  1. (en) Thomas Cavalier-Smith, « Sagenista and bigyra, two phyla of heterotrophic heterokont chromists », Archiv für Protistenkunde, vol. 148, no 3,‎ , p. 253–267 (ISSN 0003-9365, DOI 10.1016/S0003-9365(97)80006-1, résumé)
  2. Marc-André Selosse et Guy Durrieu, « Une classification mycologique phylogénétique francophone (en 2003) », Acta Botanica Gallica, vol. 151, no 1,‎ , p. 73-102 (ISSN 1253-8078, DOI 10.1080/12538078.2004.10516022, lire en ligne)
  3. (en) Clement K.M Tsui, Wyth Marshall, Rinka Yokoyama, Daiske Honda, J. Casey Lippmeier, Kelly D. Craven, Paul D. Peterson et Mary L. Berbee, « Labyrinthulomycetes phylogeny and its implications for the evolutionary loss of chloroplasts and gain of ectoplasmic gliding », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 50, no 1,‎ , p. 129-140 (ISSN 1055-7903, DOI 10.1016/j.ympev.2008.09.027, résumé)
  4. (en) David Porter, « Ultrastructure of Labyrinthula », Protoplasma, vol. 67, no 1,‎ , p. 1-19 (ISSN 0033-183X, DOI 10.1007/BF01256763, résumé)
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées sa2012
  6. (en) Frank O. Perkins, « The ultrastructure of holdfasts, “rhizoids”, and “slime tracks” in thraustochytriaceous fungi and Labyrinthula spp. », Archiv für Mikrobiologie, vol. 84, no 2,‎ , p. 95-118 (ISSN 0302-8933, DOI 10.1007/BF00412431, résumé)
  7. (en) Giselle Walker, Richard G. Dorrell, Alexander Schlacht et Joel B. Dacks, « Eukaryotic systematics : a user's guide for cell biologists and parasitologists », Parasitology, vol. 138, no 13,‎ , p. 1638-1663 (ISSN 0031-1820, DOI 10.1017/S0031182010001708, lire en ligne)

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