Les mudrocks (littéralement des roches de boues) sont une classe de roches sédimentaires siliciclastiques à grains fins. Les mudrocks sont assimilables aux lutites[1]. En effet, une partie de la terminologie géologique anglaise, réputée plus précise que la terminologie employée en français, utilisant les termes « shale », « slate »,« mudstone », « claystone », « mudrock » et « clayrock », est abondamment utilisée en français depuis des années 1970, (quelques fois plus tôt[2], dans les cercles des géologues du Québec notamment[3],[4], et dans l'industrie pétrolière), lorsque la terminologie française utilise des expressions réputées imprécises comme schiste argileux[4],[5], pour décrire les roches d'aspect terne « chargées quelquefois de paillettes de mica, colorées en brun, en jaune, ou en vert, ou bien en noir; dans ce dernier cas leur coloration est due à des matières charbonneuses[5] ».
Les termes « mudstone » et « mudrock » font référence à l'expression « mud » qui à le même sens que boue en français, mais désigne ici les plus fines particules véhiculées par le vent puis les rivières et qui vont sédimenter, jusque très loin dans les océans (et compactées vont former les mudrocks)[6].
Approximativement 60% des roches sédimentaires exposées à la surface de la Terre sont aujourd'hui des mudrocks[6].