Paragonimose

Paragonimose
Description de l'image Paragonimiasis - Case 285.jpg.
Causes douve du type paragonimus
Durée plusieurs mois à plusieurs années[1]
Symptômes fièvre, malaise, toux, douleurs thoraciques[2]
Complications crampe[2]
Risques consommation de chair crue ou insuffisamment cuite
Traitement
Diagnostic test sanguin, CT scan, test sérologique
Différentiel tuberculose
Prévention cuisson complète des crustacés
Traitement praziquantel, triclabendazole
Médicament Praziquantel, triclabendazole et corticoïdeVoir et modifier les données sur Wikidata
Spécialité Infectiologie et helminthologieVoir et modifier les données sur Wikidata
Épidémiologie
Fréquence 23 millions de malades[3]
Classification et ressources externes
CISP-2 X…?
Codes-Q ?
CIM-11 code
CIM-10 GroupMajor.minor
CIM-9 ?
DiseasesDB 30756
eMedicine 999188
MeSH D010237
Patient UK Paragonimiasis

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La paragonimose est une distomatose pulmonaire d'origine alimentaire propagée par plusieurs espèces de douves pulmonaires du genre Paragonimus[4]. L'infection a lieu soit par ingestion de crustacés (crabes et écrevisses), hôte des pathogènes appelés métacercaires, soit par consommation de viande crue (ou insuffisamment cuite, par ex. sur un gril) de mammifères vecteurs secondaires de métacercaires[5].

On a recensé à ce jour plus de quarante espèces de Paragonimus, dont une dizaine est pathogène pour l'Homme[6]. La forme la plus répandue de paragonimose chez l'humain est provoquée par P. westermani, ou ver respiratoire d'Orient[7].

On estime qu'environ 22 millions d'individus en souffrent chaque année dans le monde[8]. Cette affection est particulièrement répandue en Extrême-Orient. La paragonimose présente des symptômes cliniques très proches de la tuberculose et du cancer des poumons[5].

  1. Fischer, Gary J. Weil, Patricia P. Wilkins, Luis A. Marcos, Scott M. Folk et Kurt C. Curtis, « Serological Diagnosis of North American Paragonimiasis by Western Blot Using Paragonimus kellicotti Adult Worm Antigen », The American Journal of Tropical Medicine and Hygiene, vol. 88, no 6,‎ , p. 1035–1040 (PMID 23589531, PMCID 3752799, DOI 10.4269/ajtmh.12-0720).
  2. a et b Melinda Ratini, DO, MS, « Paragonimiasis: Causes, Symptoms, and Treatment - WebMD », sur WebMD (consulté le ).
  3. P. U. Fischer et G. J. Weil, « North American paragonimiasis: epidemiology and diagnostic strategies - National Library of Medicine », Expert Review of Anti-Infective Therapy, Peter U. Fisher, Gary J. Weil, vol. 13, no 6,‎ , p. 779–86 (PMID 25835312, DOI 10.1586/14787210.2015.1031745, S2CID 11364754).
  4. Jong-Yil Chaï, Neuroparasitology and Tropical Neurology, vol. 114, coll. « Handbook of Clinical Neurology », (ISBN 9780444534903, ISSN 0072-9752, PMID 23829919, DOI 10.1016/B978-0-444-53490-3.00023-6, S2CID 243875468, lire en ligne), « Paragonimiasis », p. 283–296.
  5. a et b David Blair, « Lung flukes of the genus Paragonimus: ancient and re-emerging pathogens », Parasitology, vol. 149, no 10,‎ , p. 1286–1295 (PMID 35292126, PMCID 10090773, DOI 10.1017/S0031182022000300 Accès libre, S2CID 247474931).
  6. Cung-Van Cong, Tran-Thi Tuan Anh, Tran-Thi Ly et Nguyen Minh Duc, « Paragonimiasis diagnosed by CT-guided transthoracic lung biopsy: Literature review and case report », Radiology Case Reports, vol. 17, no 5,‎ , p. 1591–1597 (ISSN 1930-0433, PMID 35309377, PMCID 8927937, DOI 10.1016/j.radcr.2022.02.046).
  7. « Paragonimiasis », sur Center for Global Health, U.S. Centers for Disease Control and Prevention (CDC), (archivé sur Internet Archive).
  8. (en) M. R. Haswell-Elkins, D.B. Elkins et L. Collier , A. Balows , M. Sussman (dir.), Topley and Wilson's Microbiology and Microbial Infections, vol. 5, New York, Oxford University Press, (réimpr. 9), 507–520 p. (ISBN 978-0340663202), « Lung and liver flukes ».

Paragonimose

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