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Alpha Centauri Bb

Alpha Centauri Bb
Vue d’artiste de la planète en orbite autour de son étoile Alpha du Centaure B (annotée).Crédit : ESO/L. Calçada/N. Risinger (skysurvey.org).
Vue d’artiste de la planète en orbite autour de son étoile Alpha du Centaure B (annotée).
Crédit : ESO/L. Calçada/N. Risinger (skysurvey.org).
Étoile
Nom Alpha Centauri B
Constellation Centaure
Ascension droite 14h 39m 35,0803s
Déclinaison −60° 50′ 13,761″
Type spectral K1V

Localisation dans la constellation : Centaure

(Voir situation dans la constellation : Centaure)
Planète
Type Planète tellurique de masse terrestre, probablement de lave
Caractéristiques orbitales
Demi-grand axe (a) 0,04  ua  [1]
Excentricité (e) 0,0  (fixée) [1]
Période (P) 3,235 7±0,000 8  d  [1]
Caractéristiques physiques
Masse (m) 1,13±0,09 M [1]
Température (T) 1 500  K
Découverte
Découvreurs Xavier Dumusque, Francesco Pepe, Christophe Lovis, Damien Ségransan, Johannes Sahlmann, Willy Benz, François Bouchy, Michel Mayor, Didier Queloz, Nuno Santos et Stéphane Udry[1]
Méthode Méthode des vitesses radiales,
HARPS
Date
Statut Publiée[1], non confirmée, existence remise en cause[2]

Alpha Centauri Bb (en abrégé : α Cen Bb[3], parfois ACBb), aussi appelée Gliese 559 Bb (GJ 559 Bb[4]), est une planète extrasolaire (exoplanète) détectée en 2012 mais dont l'existence a été remise en cause en 2015[5].

Le , une équipe d'astronomes de l'Observatoire européen austral[6],[7] a annoncé qu'une planète de la taille de la Terre a été détectée en orbite autour de l'étoile naine orange Alpha Centauri B à une distance de 4,37 années-lumière dans la constellation du Centaure. Ils avaient utilisé la méthode des vitesses radiales, avec le spectographe HARPS, à l'observatoire de La Silla, au Chili[8] et travaillé trois ans pour aboutir à cette découverte[9]. Plusieurs études ont par la suite suggéré que la « planète » serait un faux positif induit par une mauvaise correction de divers effets tels que l'activité de l'étoile. Une étude de l'université d'Oxford a montré en 2015 que les conclusions initiales pouvaient résulter d'un échantillonnage malheureux des observations[10].

  1. a b c d e et f (en) Xavier Dumusque, Francesco Pepe, Christophe Lovis, Damien Ségransan, Johannes Sahlmann, Willy Benz, François Bouchy, Michel Mayor, Didier Queloz, Nuno C. Santos et Stéphane Udry, « An Earth-mass planet orbiting α Centauri B », Nature, vol. 490,‎ (DOI 10.1038/nature11572, lire en ligne).
  2. A. P. Hatzes, Radial Velocity Detection of Earth-mass Planets in the Presence of Activity Noise: The Case of Alpha Centauri Bb [arXiv:1305.4960 lire en ligne].
  3. (en) alf Cen B b sur la base de données NASA Exoplanet Archive.
  4. (en) GJ 559 Bb sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg..
  5. Devin Powell, « Disparue ! L'exoplanète la plus proche de notre système solaire n'existe plus », sur nationalgeographic.fr, (consulté le ).
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées eso1
  7. « New Planet in Neighborhood, Astronomically Speaking », sur New York Times, (consulté le ).
  8. (en) Seth Borenstein, « Earth-Sized Planet Found Just Outside Solar System », ABC News (consulté le ).
  9. (en) (en) Mike Wall, « Discovery! Earth-Size Alien Planet at Alpha Centauri Is Closest Ever Seen », sur space.com, (consulté le ).
  10. (en) V. Rajpaul, S. Aigrain, M. A. Osborne, S. Reece, S. Roberts, « A Gaussian process framework for modelling stellar activity signals in radial velocity data », sur Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, (consulté le ).

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