Antoine Barnave | ||
« Portrait présumé d'Antoine Barnave (1761-1793) » (Auteur présumé Joseph Boze, vers 1791, conservé au musée Carnavalet). | ||
Fonctions | ||
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Député français | ||
– (2 ans, 3 mois et 13 jours) |
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Circonscription | Dauphiné | |
Législature | Assemblée nationale constituante | |
Groupe politique | Tiers état | |
Maire de Grenoble | ||
– (3 mois et 20 jours) |
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Prédécesseur | Joseph Marie de Barral | |
Successeur | Daniel d'Izoard | |
Président de l'Assemblée nationale constituante | ||
– (14 jours) |
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Prédécesseur | Merlin de Douai | |
Successeur | Charles Antoine Chasset | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Antoine Joseph Marie Pierre Barnave | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Grenoble (Dauphiné) | |
Date de décès | (à 32 ans) | |
Lieu de décès | Place de la Concorde, Paris (Seine) | |
Nature du décès | Guillotiné | |
Sépulture | Chapelle expiatoire, Paris 8e | |
Nationalité | Française | |
Diplômé de | Université de Grenoble Université d'Orange |
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Profession | Avocat | |
Religion | Protestantisme | |
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Maires de Grenoble | ||
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Antoine Barnave est un homme politique français, né le à Grenoble et mort guillotiné le à Paris[1].
Il a joué un rôle important durant les premières années de la Révolution.
Député du Dauphiné aux états généraux, il devient un des principaux membres de l'Assemblée nationale constituante, où il siège d'abord à gauche, au sein du « triumvirat » Duport-Barnave-Lameth.
Mais, craignant la radicalisation de la révolution après la tentative de fuite de Louis XVI (), il se rapproche de la cour. Après la chute de Louis XVI (10 août 1792), il est incarcéré dès le en raison de la découverte d'une correspondance compromettante. Un an plus tard, après la victoire des montagnards sur les girondins (), il est déféré par la Convention devant le Tribunal révolutionnaire au début de la Terreur et condamné à mort le , et exécuté le lendemain.