De gauche à droite et de haut en bas : soldats ukrainiens dans les rues de Marioupol, corps de deux civils ukrainiens, immeuble détruit par des bombardements, vue aérienne des destructions dans le centre-ville, soldat de la République populaire de Donetsk au combat
Selon l'Ukraine : 6 000 tués 3 000 à 4 000 blessés 80 chars détruits 100 véhicules blindés détruits[20],[21],[22]
Selon la Russie : 4 152 tués au moins 1 729 prisonniers au moins (en avril)[23],[24],[25] 2 439 prisonniers au moins (du 16 au 20 mai)[26] 3 hélicoptères Mil Mi-8 abattus[27]
Selon l'Ukraine : nombre inconnu de tués, 600 à 700 blessés et 1 000 capturés (en avril) 2 500 capturés (en mai)[28],[29]
La bataille de Marioupol ou siège de Marioupol est une bataille opposant les Forces armées russes et à l'armée ukrainienne, ayant lieu sous la forme d'un siège du au , lors de l'invasion russe de l'Ukraine, dans le cadre de l'offensive de l'Ukraine orientale. Au 28 février, la ville est complètement encerclée et subit des bombardements massifs tandis que la majeure partie de la population est encore dans la ville. Entre le 16 au , les derniers soldats restants de l'armée ukrainienne, retranchés dans l'usine métallurgique Azovstal depuis un mois, se rendent aux forces russes et sont évacués du territoire contrôlé par la Russie, dans la république populaire de Donetsk (RPD).
La ville est celle qui, au , compte le plus de morts depuis l'invasion russe[30]. Pendant le siège russe, la Croix-Rouge décrit la situation à Marioupol comme « apocalyptique »[31]. A l'issue de la bataille, la ville est considérée comme détruite à 90%, la population ayant payé un très lourd tribut. Selon les autorités ukrainiennes, au moins 26 000 civils sont tués durant le siège. L'agence de presse Associated Press évoque un bilan d'environ 75 000 morts civils à l'issue des 3 mois de siège sur une population d'environ 450 000 habitants[32]. La ville étant de facto sous contrôle russe, tout bilan réel des victimes est actuellement impossible à déterminer. De nombreuses accusations de crimes de guerre sont émises contre les forces russes pendant le siège, notamment le bombardement massif de populations civiles. Certains médias décrivent ces crimes comme parmi les pires du XXIe siècle[33].
↑(en) « Russian 'Butcher of Mariupol' blamed for worst Ukraine war atrocities », nypost.com, (lire en ligne).
↑(ru) « La route de La Haye: ils ont montré le général qui gère l'opération pour capturer Marioupol », gazeta.ua.ru, (lire en ligne).
↑(en) « Russia confirms senior naval officer killed in Mariupol », bbc.com, (lire en ligne).
↑(en) « Who is Alexei Sharov? 15th Top Russian Commander Killed in Ukraine War », newsweek.com, (lire en ligne).
↑(uk) « Під Маріуполем ліквідовано одного з ексватажків бойовиків на прізвисько "Клуні" », tsn.ua, (lire en ligne).
↑(en) « Two defenders of Mariupol became Heroes of Ukraine », minifeednews.com, (lire en ligne).
↑(en) « Azov Detachment: Situation in Mariupol very challenging but controlled », ukrinform.net, (lire en ligne).
↑« Guerre en Ukraine : l'appel désespéré des soldats de Marioupol, des avions de chasse envoyés à Kyïv », europe1.fr, (lire en ligne).
↑(en) « "Bombs falling every 10 minutes," says Ukrainian officer in Mariupol », edition.cnn.com, (lire en ligne).
↑(en) « Maksym Kagal: Kickboxing champion killed defending Mariupol from Russian forces », independent.co.uk, (lire en ligne).
↑(uk) « Війна. Початок. Маріуполь », . «За нашими підрахунками, місто атакували 18–22 тис. росіян за потужної підтримки важкої техніки, артилерії, авіації та флоту. ».
↑(en) « Russia Says All Urban Areas of Mariupol Cleared of Ukrainian Forces », voanews.com, (lire en ligne).
↑(en) « Ukrainian foreign minister says Mariupol "doesn't exist anymore" after Russian siege », cbsnews.com, (lire en ligne).
↑Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées HRW080224
↑« EN DIRECT - Ukraine : au moins 5000 personnes tuées à Marioupol depuis le début de l'invasion russe », BFMTV, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en-GB) Luke Harding, Julian Borger et Jon Henley, « Russian bombing of maternity hospital ‘genocide’, says Zelenskiy », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le )
Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « note », mais aucune balise <references group="note"/> correspondante n’a été trouvée