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Bataille de Waterloo

Bataille de Waterloo
Description de cette image, également commentée ci-après
The battle of Waterloo, par Jan Willem Pieneman, 1824, exposé au Rijksmuseum à Amsterdam.
Le duc de Wellington (au centre) reçoit le message que les prussiens arrivent. On aperçoit également le prince néerlandais Guillaume (à gauche), blessé sur une civière.
Informations générales
Date
Lieu Sud de Waterloo (près de Bruxelles), Brabant wallon, Belgique
Issue Victoire décisive des coalisés
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français Drapeau du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande
Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse
Drapeau des Pays-Bas Royaume uni des Pays-Bas
Drapeau du royaume de Hanovre Royaume de Hanovre
Drapeau de la Maison de Nassau Duché de Nassau
Drapeau du duché de Brunswick Duché de Brunswick
Commandants
Napoléon
Michel Ney
Arthur Wellesley de Wellington
Gebhard von Blücher
Forces en présence
Armée du Nord :
• 74 000 fantassins
• 266 canons
Armée des Alliés :
• 68 000 fantassins
• 12 600 cavaliers
• 266 canons

Renforts prussiens :
• 50 000 hommes[1]
Pertes
~ 5 000 morts[2]
~ 18 000 blessés[2]
~ 8 000 à 10 000 prisonniers[2]
220 canons
2 drapeaux
Total : 32 000 pertes

1 747 morts
4 923 blessés
592 disparus

King's German Legion
362 morts
1 009 blessés
218 disparus


1 226 morts
4 287 blessés
1 373 disparus


352 morts
1 550 blessés
1 228 disparus


294 morts
1 028 blessés
210 disparus


154 morts
456 blessés
50 disparus


254 morts
389 blessés[3]
Total : 21 702 pertes :
• 4 389 morts
• 13 642 blessés
• 3 671 disparus
Total : ~ 54 000 pertes dont :
• ~ 9 000 morts
• ~ 22 000 blessés
• ~ 13 000 prisonniers ou disparus

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Coordonnées 50° 40′ 41″ nord, 4° 24′ 44″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Bataille de Waterloo
Géolocalisation sur la carte : Brabant wallon
(Voir situation sur carte : Brabant wallon)
Bataille de Waterloo

La bataille de Waterloo [watɛʁlo][4] s'est déroulée le , en Belgique, à vingt kilomètres au sud de Bruxelles, dans l'actuelle province du Brabant wallon[5]. Cette bataille a opposé l'armée française dite Armée du Nord, dirigée par l'empereur Napoléon Ier, à l'armée des Alliés, dirigée par le duc de Wellington et composée de Britanniques, d'Allemands (contingents du Hanovre, du Brunswick, du Nassau) et de Néerlandais (unités belges et néerlandaises), rejointe par l'armée prussienne commandée par le maréchal Blücher. Elle s'est achevée par la défaite décisive de l'armée française.

Napoléon Ier lance des assauts contre le château d’Hougoumont et la ferme de La Haye-Sainte mais l’armée de Wellington résiste. C’est alors que l’armée prussienne intervient, attaquant le flanc droit de l’armée française. Le maréchal Grouchy, chargé de poursuivre les prussiens après Ligny, avait failli à sa tâche. La cavalerie française charge les lignes adverses à plusieurs reprises et menace de les briser. La Garde impériale avance mais doit finalement reculer. Une attaque générale des coalisés rend la défaite française inévitable[6].

Les combats n'ont pas lieu sur le territoire de la commune de Waterloo, mais un peu plus au sud, sur les territoires des communes actuelles de Lasne, Braine-l'Alleud et de Genappe. Toutefois, Wellington écrivit la dépêche annonçant la victoire des coalisés depuis son quartier général situé à Waterloo, fixant ainsi ce nom à la bataille qui fut initialement appelée en France « bataille de Mont-Saint-Jean »[7],[8], lieu effectif de l'engagement. En Allemagne, la bataille est dénommée « Victoire de la Belle-Alliance » (Sieg von Belle-Alliance)[7],[8], du nom de l'auberge où eut lieu la rencontre entre les deux généraux en chef des coalisés à la fin de la journée.

Cette bataille est la dernière à laquelle prit part personnellement Napoléon, qui venait de reprendre le pouvoir en France trois mois plus tôt, et marque ainsi la fin de cette période des Cent-Jours. Napoléon dut en effet abdiquer quatre jours plus tard à son retour à Paris, le , face au manque de soutien politique.

  1. Pierre Robin, Waterloo : La campagne de 1815 racontée par les soldats français, Bernard Giovanangeli Editeur, , p. 13.
  2. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Logie 2003, p.153
  3. Jacques Logie, Waterloo : La campagne de 1815, Racine, , p. 153.
  4. Prononciation en français de Belgique retranscrite selon la norme API. Source : Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 103.
  5. Les quinze grandes batailles « belges » qui ont changé l'Europe.
  6. Ces batailles qui ont changé l'histoire, GEO, , p. 157.
  7. a et b Waterloo. Acteurs, historiens, écrivains, collectif, préface de Patrice Gueniffey et textes choisis et annotés par Loris Chavanette, Folio classique, première page de note.
  8. a et b Cérémonies du bicentenaire de Waterloo, sur Le Souvenir napoléonien.

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