Our website is made possible by displaying online advertisements to our visitors.
Please consider supporting us by disabling your ad blocker.
Cambium
Le cambium (du latin cambiare, changer), appelé aussi cambium libéro-ligneux, est composé de quelques couches de cellules méristématiques secondaires qui sont des cellules indifférenciées pouvant se diviser activement, en période de croissance des végétaux[3],[4]. Ce méristème est situé entre le bois (ou xylème secondaire) et le liber (ou phloème secondaire). Le cambium est responsable de la formation du bois et du liber(« croissance radiale »), saisonnière en climat froid et tempéré, et plus régulière en zone équatoriale. Son activité présente une certaine plasticité : en modifiant en permanence les propriétés du bois qu'il forme, il permet à l'arbre durant sa vie de s’adapter à la plupart des contraintes et variations de son environnement immédiat, y compris aux contraintes mécaniques et hydrauliques liées à sa croissance et à son poids[5],[6].
Il est bien connu dans le tronc, mais il est aussi présent dans les tiges et les racines des dicotylédones pluriannuelles et des gymnospermes ; c'est un méristème secondaire (assurant la croissance en diamètre) de ces plantes.
Il se forme lui-même à partir du procambium, couche unicellulaire.
En greffage, la réussite de la greffe dépend de la bonne mise en contact des cambiums du porte-greffe et du greffon.
Chez les plantes non aquatiques on peut distinguer deux types de cambium :
Cambium vasculaire bifacial, solution évolutive qui a donné à l'arbre de larges possibilités d'adaptation (plasticité phénotypique)[7] ;
Cambium vasculaire monofacial, primitif et ne produisant que du xylème[8] ; apparu au Dévonien inférieur selon les fossiles disponibles (-400 millions d’années environ)[9] et encore présent chez les fougères arborescentes (permettant moins d'adaptation de forme).
↑(en) Reader's Digest, Our Amazing World of Nature, Reader's Digest Association, , p. 119
↑(en) Roy Genders, A History of Scent, Hamilton, , p. 186
↑Allsopp, A. (1964). Shoot Morphogenesis. Annual Review of Plant Physiology, 15(1):225–254.
↑Elo, A., Immanen, J., Nieminen, K. et Helariutta, Y. (2009). Stem cell function during plant vascular development. Semin. Cell Dev. Biol., 20(9):1097–106.
↑Day M.E et Greenwood M.S (2011) Regulation of Ontogeny in Temperate Conifers. In Meinzer, F. C., Lachenbruch, B. et Dawson, T. E., éditeurs : Size- and Age-Related Changes in Tree Structure and Function, volume 4 de Tree Physiol., pages 91–119. Springer Netherlands
↑Agusti J et Greb T (2013) Going with the wind–adaptive dynamics of plant secondary meristems. Mech. Dev., 130(1):34–44. Cité pages 14 et 20.
↑Rowe N et Speck T (2005). Plant growth forms: an ecological and evolutionary perspective. New Phytologist, 166(1):61–72.
↑DiMichele W.A, Elrick S.D & Bateman R.M (2013) Growth habit of the late Paleozoic rhizomorphic tree-lycopsid family Diaphorodendraceae: Phylogenetic, evolutionary, and paleoecological significance. American Journal of Botany, 100(8):1604–1625.
↑secondaires par opposition aux méristèmes primaires uniquement situés aux extrémités de rameaux et de racines. Hoffman L.A & Tomescu A.M.F (2013) An early origin of secondary growth: Franhueberia gerriennei gen. et sp. nov. from the Lower Devonian of Gaspé (Québec, Canada). American Journal of Botany, 100(4):754–763.