Îlot M'bouzi "L'île aux chèvres" (mul) | |||
Bouée de délimitation de la réserve | |||
Géographie | |||
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Pays | France | ||
Archipel | Mayotte | ||
Localisation | Canal de Mozambique (Océan Indien) | ||
Coordonnées | 12° 49′ S, 45° 14′ E | ||
Superficie | 1 km2 | ||
Point culminant | Grand sommet (153 m) | ||
Géologie | Île volcanique | ||
Administration | |||
Collectivité d'outre-mer | Mayotte | ||
Autres informations | |||
Géolocalisation sur la carte : Mayotte
Géolocalisation sur la carte : océan Indien
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Île en France | |||
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L'îlot M'bouzi est l'un des deux plus grands îlots du lagon de Mayotte (82 ha). Sa vocation longtemps agricole sur plus de 70 % de sa surface laisse la place, dans les années 1990, à un reboisement spontané à la suite de l'arrêt total de cette activité. Les 11 hectares qui n'ont jamais été défrichés de l'îlot ont conservé une forêt sèche primaire à Ébène.
Cet habitat remarquable a justifié le classement de l'îlot en Réserve naturelle nationale de l'îlot Mbouzi (RNN) le par décret ministériel, après 8 années de travail. Il s'agit là de la première et unique réserve naturelle du 101e département français.
Comme les autres îlots, M'bouzi est ceinturé d'un récif corallien dit frangeant. Il comporte aussi dans ses alentours de nombreux pinacles coralliens dont deux de taille importante. Les enjeux sous-marins inclus dans le périmètre de la réserve, déconsidérés au départ, sont aujourd'hui au cœur des enjeux de conservation de la RNN. Cette dynamique nouvelle s'inscrit dans l'intérêt grandissant, à l'échelle nationale, pour la préservation du milieu marin : création de l'Agence des aires marines protégées et parcs naturels marins en 2006, création du parc naturel marin de Mayotte en 2011, mobilisation forte du réseau RNF sur les espaces maritimes.
Il s'agit ainsi de l'une des rares réserves naturelles, sur les 305 créées à ce jour, qui dispose d'une partie marine (60 ha) et d'une partie terrestre. C'est tout à la fois une richesse, une responsabilité de taille, et une contrainte pour le gestionnaire puisqu’il s’agit de gérer deux réserves en une, l’insularité imposant des moyens techniques et humains importants (bateau, plongée...).