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Club des jacobins
Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
La société des Amis de la Constitution, plus connue ensuite sous le nom de Club des jacobins, est le plus célèbre des clubsrévolutionnaires de la Révolution française[2]. « C’est ici que s’est préparée la Révolution, dit Georges Couthon en 1793, c’est ici qu’elle s’est faite, c’est ici que se sont préparés tous les grands événements »[3].
Le Club des jacobins est une société de pensée qui a constitué, pendant la Révolution française, à la fois un groupe de pression et un réseau d’une remarquable efficacité[4]. L’action du club, essentielle dès le début de 1790, devient dominante entre 1792 et 1794[5]. À la fin de 1793, environ 6 000 sociétés de même type sont en correspondance avec lui dans toute la France[6]. La chute de Robespierre marque la fin du grand rôle politique exercé par le club et entraîne sa dissolution en .
Depuis cette époque, le nom et l’adjectif s’appliquent à un homme, une femme ou un courant politique partisan d'un pouvoir centralisé de l’État[7] et hostile à toute idée de son affaiblissement ou de son démembrement.
↑Lors de l’élection des nouveaux députés à la législative le , elle comportait une majorité de 350 députés modérés « Constitutionnels », une aile droite constituée par plus de 250 feuillants, divisés entre « fayettistes » et « lamethistes » et une aile gauche où l’on remarque 136 députés inscrits aux jacobins (même si l'état-major girondin y est peu assidu, préférant les salons), parmi lesquels plusieurs provinciaux (dont Guadet, Gensonné et Vergniaud, originaires de Gironde, expliquant la dénomination de la future Gironde), avec un petit groupe de démocrates plus avancés et intransigeants (Lazare Carnot, Robert Lindet, Georges Couthon) . Voir Michel Vovelle, La Chute de la Royauté, 1787-1792, tome 1 de la Nouvelle histoire de la France contemporaine, Paris, Le Seuil, 1999, p. 270-271, et Jean-Claude Bertaud, Camille et Lucile Desmoulins, Presses de la Renaissance, 1986, p. 157.
↑Henri Prat, Études historiques. Révolution française, Paris, C. Borrani, 1868, p. 163.
↑Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert, 1992.
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