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Le Codex Montpellier ou Chansonnier de Montpellier (Montpellier, Bibliothèque Inter-Universitaire, section Médecine, H196) est une importante source de la polyphonie française du XIIIe siècle. Le codex contient 336 œuvres polyphoniques composées autour de 1250–1300 et a probablement été recopié en 1300[1].
Comme alternative polémique à la notion de manuscrit compilé en diverses étapes d'activité tout au long d'une décennie ou plus, Mary Elizabeth Wolinski[2] postule une unique campagne de copie pour les fascicules 1 à 7, pendant la décennie de 1260–1270, et le fascicule 8 peut-être aussi déjà depuis la décennie de 1270. Sa théorie, bien qu'elle ne soit pas largement acceptée, a des implications radicales pour le développement du motet, la notation musicale et la théorie de la musique dans la seconde moitié du XIIIe siècle[3]. On pense que ce manuscrit est d'origine parisienne.