Chido à son pic d'intensité le 12 décembre 2024. | ||||||||
Apparition | ||||||||
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Dissipation | ||||||||
(Tempête post/extra-tropicale à partir du ) | ||||||||
Catégorie maximale | Cyclone catégorie 4 | |||||||
Pression minimale | 935 hPa | |||||||
Vent maximal (soutenu sur 1 min) |
250 km/h | |||||||
Dommages confirmés | N/D | |||||||
Morts confirmés | 172 (bilan provisoire) | |||||||
Blessés confirmés | plus de 6 500 (bilan provisoire) | |||||||
Zones touchées | Archipel d'Agaléga, groupe Farquhar, nord de Madagascar, Mayotte, Comores, Mozambique, Malawi | |||||||
Trajectoire de Chido.
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Saison cyclonique 2024-2025 dans l'océan Indien sud-ouest | ||||||||
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Le cyclone Chido est le quatrième système tropical, le troisième nommé de la saison cyclonique 2024-2025 dans l'océan Indien sud-ouest et, en particulier, le deuxième à atteindre le seuil de cyclone tropical et le deuxième à atteindre celui de cyclone tropical intense. Chido est un prénom populaire en Shona signifiant « désire ». Il provient de la liste triennale alphabétique des noms disponibles pour ce bassin océanique où il avait été suggéré par le Zimbabwe[1],[2].
Il se forme à partir d'une perturbation tropicale au sud-est de Diego Garcia observée pour la première fois le et qui s'est progressivement intensifiée en se dirigeant vers le sud-ouest avant d'être nommée le . Après avoir subi une intensification rapide, le cyclone tropical intense Chido, puissant mais de faible diamètre, touche l'archipel d'Agaléga de Maurice le , atteignant un pic d'intensité le lendemain. Après que son centre soit passé juste au nord de Madagascar, le cyclone s'affaiblit brièvement mais reprend rapidement de l'intensité, avant de toucher terre pour la deuxième fois près de Bandraboua, à Mayotte, le . Après avoir traversé le nord du canal du Mozambique, Chido touche la côte du Mozambique le au sud de Pemba, toujours comme un cyclone tropical intense, et s'enfonce ensuite dans les terres vers le sud du Malawi.
Cet événement climatique extrême provoque plusieurs catastrophes naturelles, notamment à Mayotte, qui subit des dégâts catastrophiques avec de nombreuses victimes, la destruction d'une grande partie de son urbanisation et de ses infrastructures ainsi qu'à Agaléga où l'habitat est ravagé, au Mozambique qui compte de nombreuses victimes et d'importantes destructions, et au Malawi. En revanche les dégâts sont mineurs à Madagascar et à l'Union des Comores.