Le domaine vital est l’aire où un animal vit ordinairement et qui suffit à répondre à ses besoins primaires.
On peut parler du domaine vital d'un individu moyen, d'un couple type ou éventuellement d'une population au sein d'une métapopulation, pour tout ou partie de son cycle de vie (le domaine vital doit donc être défini pour un intervalle de temps donné (saison, année, ou durée de vie[1]).
Disposer d'un territoire et d'un domaine vital a un « coût » pour l'animal (ainsi rendu « dépendant » d'une aire particulière) et parfois un coût pour le groupe (risque plus élevé de surexploitation de l'aire, et de parasitose), mais procurerait selon Stamps (1995)[2] des bénéfices dépassant ces coûts pour les animaux territoriaux. Ces animaux explorent et exploitent mieux (à moindres coûts énergétiques) un environnement devenu familier. Par exemple, les coûts quotidiens d'alimentation, de surveillance, de maintien, de défense, de développement et mémorisation des ressources vitales et critiques sur lesquelles il base ses décisions pour établir un domaine vital, doivent être inférieurs ou égaux aux bénéfices acquis grâce au domaine vital. La proie pourrait sembler plus vulnérable à la prédation, mais connaissant mieux son territoire, elle peut mieux fuir ou s'y cacher, de plus, les pistes odorantes y sont en partie brouillées pour le prédateur qui les utilise.
Il existe des cas particuliers, dont :