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Dragon de Komodo

Varanus komodoensis

Le dragon de Komodo ou varan de Komodo (Varanus komodoensis[1]) est une espèce de varans qui se rencontre dans les îles de Komodo, Rinca, Florès, Gili Motang et Gili Dasami en Indonésie centrale[2].

Membre de la famille des Varanidés, c'est la plus grande espèce vivante de lézards, avec une longueur moyenne de 2,60 m et une masse d'environ 80 à 90 kg. Sa taille inhabituelle est parfois attribuée au gigantisme insulaire – car il n'existe pas, dans son habitat naturel, d'autres animaux carnivores pouvant occuper ou partager sa niche écologique –, ainsi qu'à ses faibles besoins en énergie[3],[4]. En raison de leur taille, ces varans dominent les écosystèmes dans lesquels ils vivent[5]. Bien que les dragons de Komodo mangent surtout des charognes, ils se nourrissent également d'animaux qu'ils chassent (invertébrés, oiseaux ou mammifères).

L'accouplement des dragons a lieu entre mai et juin et les œufs sont pondus en septembre. La femelle pond une vingtaine d'œufs dans des nids abandonnés de mégapodes où ils incubent pendant sept à huit mois. L'éclosion a lieu en avril, quand les insectes sont les plus abondants. Les jeunes sont vulnérables et doivent se réfugier dans les arbres, à l'abri des adultes cannibales. Ils mettent environ trois à cinq ans pour atteindre l'âge adulte et peuvent vivre jusqu'à cinquante ans. Ils sont parmi les rares vertébrés capables de parthénogenèse, mode de reproduction dans lequel les femelles peuvent pondre des œufs viables en l'absence de mâles[6]. Toutefois, la parthénogenèse existe également chez d'autres lézards.

Les dragons de Komodo ont été découverts par les scientifiques occidentaux en 1910. Leur grande taille et leur réputation d'animaux redoutables les ont rendus populaires dans les zoos. Dans la nature, leur aire de distribution s'est vue réduite en raison des activités humaines et ils sont considérés par l'UICN comme menacés. Ils sont protégés par la loi indonésienne et le parc national de Komodo a été fondé pour favoriser leur protection.

  1. (fr + en) Référence ITIS : « Varanus komodoensis », Ouwens, 1912.
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées sciam
  3. (en) Chris Mattison, Lizards of the World (Of the World Series), Blandford, , 224 p., p. 16, 57, 99, 175.
  4. (en) Gary P. Burness, Jared Diamond et Timothy Flannery, « Dinosaurs, dragons, and dwarfs: The evolution of maximal body size », PNAS, vol. 98, no 25,‎ (lire en ligne).
  5. (en) Tim Halliday et Kraig Alder, Firefly Encyclopedia of Reptiles and Amphibians, Firefly Books, , 240 p. (ISBN 1-55297-613-0), p. 112, 113, 144, 147, 168, 169.
  6. (en) Phillip C. Watts, Kevin R. Buley, Stephanie Sanderson, Wayne Boardman, Claudio Ciofi et Richard Gibson, « Parthenogenesis in Komodo dragons », Nature, no 444,‎ , p. 1021-1022 (DOI 10.1038/4441021a, lire en ligne).

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