Fort des Ayvelles (ou fort Dubois-Crancé) | |
Entrée du fort des Ayvelles. | |
Description | |
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Type d'ouvrage | fort à massif central |
Dates de construction | de 1877 à 1880 |
Ceinture fortifiée | isolé |
Utilisation | fort d’arrêt |
Utilisation actuelle | géré par une association |
Propriété actuelle | dép. des Ardennes |
Garnison | 150 hommes (6 off., 12 sous-off et 132 soldats) |
Armement de rempart | 2 canons de 90 mm 2 mortiers lisses de 15 cm 2 mitrailleuses mdl 1907 |
Armement de flanquement | 2 canons révolvers 2 canons de 12 culasse |
Organe cuirassé | 1 casemate Mougin de 155 mm L |
Modernisation béton spécial | non effectuée |
Programme 1900 | |
Dates de restructuration | non effectuée |
Tourelles | - |
Casemate de Bourges | - |
Observatoire | - |
Garnison | 150 hommes (6 off./ 12 sous-off / 132 soldats) |
Programme complémentaire 1908 | non effectué |
Coordonnées | 49° 43′ 36″ nord, 4° 44′ 15″ est |
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Le fort des Ayvelles, appelé brièvement fort Dubois-Crancé (du nom de l'homme politique né à Charleville), est un ouvrage militaire de type Séré de Rivières édifié à partir de 1877 sur une crête surplombant la ville de Mézières, sur les territoires des communes de Villers-Semeuse et des Ayvelles dans le département des Ardennes. Il comprend un ouvrage principal, le Fort, et un ouvrage annexe de taille plus réduite, la Batterie, les deux étant reliés par un chemin protégé long de 600 mètres. Initialement prévu pour interdire à l’ennemi l’accès au réseau ferroviaire dont un nœud se trouve aux gares de Mohon et Charleville, le fort se retrouve pourtant en première ligne lors de l’invasion allemande au mois d’août 1914.