En politique, le clivage gauche/droite est une manière de catégoriser les idéologies, les idées, les politiciens ou les partis selon leurs positions politiques et leurs valeurs. L'opposition entre la droite et la gauche structure fortement l'échiquier politique, bien qu'il existe aussi des partis se définissant comme centristes, ou qui revendiquent un dépassement du clivage.
La notion de gauche et celle de droite en politique est une construction progressive entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XXe siècle[4].
L'usage consiste à diviser les partis politiques en catégories générales qui formalisent une division bipartisane. Dans l'ensemble du champ politique, les forces politiques sont : la gauche, la droite, le centre, l'extrême droite et l'extrême gauche[5].
Il est difficile de trouver une définition du clivage qui fonctionne quels que soient le lieu et l'époque, celui-ci changeant avec le temps. Néanmoins, les partisans de gauche accordent généralement beaucoup d'importance aux idées de progressisme et d'égalité, là où la droite valorise la tradition, la hiérarchie et/ou la notion de mérite.
La notion de gauche, comme celle de droite, ne possède pas un contenu idéologique fixe et a priori : par exemple, l'orléanisme est à gauche du légitimisme, et ce qui était à gauche à une époque se retrouve souvent à droite à une autre époque[6], ainsi le libéralisme est aujourd’hui généralement classé à droite, alors qu'il était classé à gauche du temps de Benjamin Constant.
Les notions de droite et de gauche étant détaillées dans des articles dédiés, cet article vise à parler de leur positionnement relatif.