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Guerre d'Indochine

Guerre d'Indochine
Description de cette image, également commentée ci-après
Dans le sens des aiguilles d'une montre à partir du haut : Après la chute de Diên Biên Phu, les troupes laotiennes de soutien se replient de l'autre côté du Mékong jusqu'au Laos ; Les commandos de la Marine française débarquent au large des côtes du centre du Viêt Nam en juillet 1950 ; Char M24 Chaffee (char léger américain utilisé par les Français au Viêt Nam) ; Conférence de Genève le 21 juillet 1954 ; Grumman F6F-5 Hellcat de l'Escadrille 1F se préparant à atterrir sur l'Arromanches opérant dans le golfe du Tonkin.
Informations générales
Date -
(7 ans, 7 mois et 2 jours)
Lieu Indochine française
Casus belli Décolonisation et guerre froide
Révolution d'Août
Bombardement de Haïphong
Issue

Victoire du Việt Minh[1],[2],[3],[4] :

Changements territoriaux Partition du Viêt Nam entre Nord Viêt Nam et Sud Viêt Nam
Belligérants
Union française
Soutenus par :
Drapeau des États-Unis États-Unis (1950-54)[5]
Việt Minh
Drapeau du Laos Lao Issara (1946–49)
Drapeau du Laos Pathet Lao (1950–54)[6]
Khmers issarak[7]
Soutenus par :
Chine (1950-54)
Commandants
Philippe Leclerc
Roger Blaizot
Raoul Salan
Jean de Lattre de Tassigny
Marcel Carpentier
Marcel Alessandri
Jean Étienne Valluy
Henri Navarre
René Cogny
Jean Gilles
Drapeau de la République du Viêt Nam Nguyễn Văn Hinh
Drapeau de la République du Viêt Nam Bảo Đại
Hô Chi Minh
Võ Nguyên Giáp
Nguyễn Bình
Phạm Văn Đồng
Trường Chinh
Hoàng Văn Thái
Kóstas Sarantídis
Drapeau du Laos Souphanouvong
Drapeau du LaosKaysone Phomvihane
Son Ngoc Minh
Tou Samouth
Forces en présence
Union française : 190 000
Auxiliaires locaux : 55 000
Viêt Nam : 150 000[8]
Total : ~400 000
125 000 réguliers,
75 000 régionaux,
250 000 forces populaires / irréguliers[9]
Total : 450 000
Pertes
Union française : 75 581 morts (dont 20 685 Français) 64 127 blessés
Viêt Nam : 419 000 morts, blessés ou prisonniers[10]
Total : ~560 000 morts, blessés ou prisonniers
Việt Minh et alliés : 300 000 morts, 500 000 blessés, 100 000 prisonniers
Total : 900 000 morts, blessés ou prisonniers + 150 000 civils tués[11]

Guerre d'Indochine

Batailles

La guerre d'Indochine ou première guerre d'Indochine, également désignée au Viêt Nam comme la guerre de résistance antifrançaise, est une guerre entre la France avec l'aide de l'État du Viêt Nam et le Việt Minh communiste qui se déroule de 1946 à 1954 en Fédération indochinoise[12],[13]. La guerre s'est déroulée principalement au Viêt Nam (État du Viêt Nam) et le Viêt Nam a joué le rôle le plus important dans la guerre par rapport aux deux autres pays d'Indochine[13],[14]. Le Việt Minh n’était pas la seule force à s’opposer aux Français pendant la guerre, mais il en était la principale[14]. Bien qu’il s’agisse d’une guerre coloniale française, elle a commencé à comporter des éléments de guerre civile lorsque la France a accordé l’indépendance aux pays d’Indochine (Viêt Nam, Laos, et Cambodge) en 1949 en raison de la décolonisation après la Seconde Guerre mondiale[14]. Il s'agissait de trois pays associés au sein de l'Union française[15]. L'indigénisation de la guerre l’a transformée en un conflit idéologique entre le capitalisme et le communisme pendant la guerre froide[16],[14]. La guerre s'est terminée par la défaite militaire de la France. Le Laos et le Cambodge ont obtenu leur indépendance totale en 1953, le Viêt Nam a obtenu son indépendance totale en juin 1954 mais a perdu le Nord au profit des communistes un mois plus tard[17],[18],[19].

Pendant la guerre, opposant l'Union française au Việt Minh, organisation politique indépendantiste et paramilitaire vietnamienne, créée en 1941 par le Parti communiste vietnamien. Cependant, afin d’attirer ou de coopérer avec des non-communistes, l’organisation a dissimulé sa nature communiste[20]. Le conflit est précédé par une reconquête française avec l'aide des troupes britanniques des terres militairement occupées par le Japon durant la Seconde Guerre mondiale au Vietnam au sud du 16e parallèle, débutée le 23 septembre 1945[21]. La France a promis une plus grande liberté à l'Indochine française dans une déclaration du 24 mars 1945. Mais dans un premier temps, la France a fermement exclu d'accorder l'indépendance à ce territoire. À cette époque, la France était contrôlée par la faction de droite[22]. De plus, l'armée et le gouvernement du Việt Minh étaient belliqueux et avaient une attitude dure[23],[24],[25]. Même si la gauche est arrivée au pouvoir en France à la fin de 1946, la paix n’a pas pu être sauvée à temps. La guerre a éclaté à Hanoï le 19 décembre 1946 lorsque les deux parties n'ont plus pu négocier. Avant que le Việt Minh ne reçoive l’aide de la Chine, la France avait une supériorité militaire tandis que l’armée et le gouvernement du Việt Minh étaient trop faibles et instables[26],[27],[28]. Faute de pouvoir négocier avec le Việt Minh, la France a décidé de réorienter les négociations du côté anticommuniste. Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l’Union soviétique se sont opposés au colonialisme[29]. Pour contrer le mouvement nationaliste communiste du Việt Minh et dans le cadre du mouvement de décolonisation après la Seconde Guerre mondiale, la France a reconnu l'indépendance du Viêt Nam au sein de l'Union française le 8 mars 1949[30],[31],[14],[32]. Cela a aboli le Traité de Hué de 1884 entre les deux pays. À cette époque, la France avait un gouvernement de gauche et la gauche avait une position douce sur la question coloniale[33]. Le nouvel État vietnamien (État du Viêt Nam) est né de l'unification de deux protectorats (Tonkin et Annam) et d'une colonie (Cochinchine). C'était sous la direction de l'ancien empereur vietnamien Bảo Đại, qui dirigea le Tonkin et l'Annam sous la dynastie des Nguyễn de 1926 à 1945. La France a ensuite progressivement rendu son autonomie à l'État du Viêt Nam pro-français, basé sur la croissance progressive de cet appareil gouvernemental. La France a accepté l'indépendance progressive du Viêt Nam afin que le pays puisse évoluer vers une pleine autonomie à condition que les droits économiques et culturels français soient garantis au sein de l'Union française[34],[35],[14]. En fait, le Viêt Nam à cette époque n'était pas complètement indépendant de la France, l'armée vietnamienne à cette époque était encore dépendante de l'armée française car elle n'était pas assez mature. Après des procédures judiciaires, la Cochinchine rentre au Viêt Nam le 4 juin 1949[36]. La guerre française pour reprendre le Viêt Nam est devenue une partie de la guerre froide entre les factions communistes et anticommunistes au Viêt Nam. En fait, des conflits internes entre factions communistes et anticommunistes au Viêt Nam ont eu lieu avant le déclenchement de la guerre[14].

Le conflit a connu deux phases historiques : entre 1946 et 1950 une lutte de décolonisation sous forme de guérilla, puis une guerre de plus en plus directe et frontale de 1950 à 1954, avec l'aide matérielle et logistique des Américains, également engagés dans la guerre de Corée, face à un ennemi qui a mis sur pied une véritable armée conventionnelle et formée avec le soutien de la Chine communiste depuis 1950[14]. La grande aide de la Chine a été un tournant pour le Việt Minh communiste, car si les deux camps en guerre n'avaient pas reçu d'aide de l'extérieur, le Việt Minh aurait encore été loin derrière la France et l'État du Viêt Nam[37]. La Chine a beaucoup aidé le Việt Minh, depuis les choses essentielles jusqu'aux armes modernes. La formation, l'assistance et les conseils chinois ont transformé le Việt Minh d'une armée arriérée et de guérilla en une armée professionnelle capable de mener des batailles majeures[37]. L'aide américaine n'a pas pu sauver la défaite de la France. Lors de la bataille de Diên Biên Phu en 1954, les États-Unis et la Chine ont même eu des interventions directes, même si ces interventions ont été modestes[38],[39].

En France métropolitaine, malgré la propagande et la censure, l'opinion reste d'abord indifférente puis s'oppose à la guerre dans les sondages ou par des blocages de l'approvisionnement militaire, et le Mouvement républicain populaire (MRP), seul parti qui la soutient inconditionnellement, est laminé dans les urnes dès 1951 puis confronté au scepticisme de plusieurs de ses élus prestigieux.

Pendant que le Việt Minh remporte une victoire décisive à Diên Biên Phu, une négociation internationale rassemblant la France, les États-Unis, l'URSS, la Chine, le Royaume-Uni, le Việt Minh communiste, et les pays de d'Indochine débouche sur les accords de Genève le 21 juillet 1954, donnant lieu à la partition du territoire vietnamien en deux États : au nord, la république démocratique du Viêt Nam et au sud, l'État du Viêt Nam puis la République du Viêt Nam. Avec la division du Viêt Nam, l’Amérique est devenue un facteur d’influence dans le Sud. Avant ça, le 4 juin 1954, la France signe un traité accordant au Viêt Nam, sous la direction de Bảo Đại, une totale indépendance[19],[40]. Sur la base de ce traité, les derniers vestiges du colonialisme français furent ensuite progressivement éliminés au Sud-Vietnam au travers de traités et de transferts[17]. Le 30 décembre 1954, la Fédération indochinoise est dissoute[41]. Bảo Đại fut renversé et une république fut établie dans le Sud en octobre 1955. Le 9 décembre 1955, le Sud-Viêt Nam se retire de l'Union française[42]. Le 28 avril 1956 lorsque la France retira toutes ses troupes à la demande du gouvernement pro-américain du Sud-Viêt Nam[43]:650.

La guerre d’Indochine fit de 500 000[44] à un million de morts, deux fois plus que la guerre d'Algérie[45], en grande majorité vietnamiens de l'un ou l'autre camp. Un an après la fin du conflit, des hostilités reprennent progressivement, débouchant sur la guerre du Viêt Nam (1955-1975), qui oppose le Sud-Vietnam appuyé financièrement et militairement par les États-Unis au Nord-Vietnam communiste soutenu par la Chine et l'URSS dans le contexte de la guerre froide. Les deux camps bénéficient de l’aide directe des armées étrangères, principalement des États-Unis et de la Chine[46]. La guerre est même devenue la « Seconde Guerre d’Indochine » car liée aux guerres civiles du Laos et du Cambodge. Ces hostilités s'achèvent par la chute de Saïgon en avril 1975, quand le Sud tombait aux mains des communistes[47]. Le Viêt Nam est officiellement réunifié sous un régime communiste le 2 juillet 1976[48].

  1. (en) Michael Lee Lanning et Dan Cragg, Inside the VC and the NVA : the Real Story of North Vietnam's Armed Forces, Texas A & M University Press, , 354 p. (ISBN 978-1-60344-059-2, lire en ligne), p. 119.
  2. (en) Brian Crozier, Political Victory : the Elusive Prize Of Military Wars, New Brunswick, Transaction Publishers, , 225 p. (ISBN 978-0-7658-0290-3), p. 47.
  3. Bernard B. Fall 1961, p. 63.
  4. (en) Fredrik Logevall, Embers of War : the fall of an empire and the making of America's Vietnam, Random House, , 596–9 p. (ISBN 978-0-375-75647-4).
  5. (en) « France honors CIA pilots », sur CNN International.
  6. Jacques Dalloz 1987, p. 129-130, 1206.
  7. Jacques Dalloz 1987, p. 129-130.
  8. Martin Windrow 1998, p. 11.
  9. Martin Windrow 1998, p. 23.
  10. Journal Les Actualités françaises.
  11. (sv) Marco Smedberg, Vietnamkrigen: 1880–1980', Lund, Historiska Media, (ISBN 9789185507887), p. 88.
  12. https://alphahistory.com/vietnamwar/first-indochina-war/
  13. a et b https://history.state.gov/countries/vietnam
  14. a b c d e f g et h « The Pentagon Papers, Chapter 2, "U.S. Involvement in the Franco-Viet Minh War, 1950-1954", U.S. POLICY AND THE BAO DAI REGIME » [archive du ] (consulté le ).
  15. « UQAM | Guerre d'Indochine | ASSOCIATED STATES OF INDOCHINA », sur indochine.uqam.ca
  16. George Herring, America's Longest War: The United States and Vietnam, 1950-1975 (6th ed. 2019) excerpt
  17. a et b https://mjp.univ-perp.fr/constit/vn1954.htm
  18. « 20 juillet 1954 - Signature des accords de Genève sur l'Indochine », sur Université de Sherbrooke - Perspective monde (consulté le ).
  19. a et b The Pentagon Papers Gravel Edition Volume 1, Chapter 5, "Origins of the Insurgency in South Vietnam, 1954-1960" (Boston: Beacon Press, 1971) « https://web.archive.org/web/20170623032152/https://www.mtholyoke.edu/acad/intrel/pentagon/pent13.htm »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Trích: "France, as the third party in Vietnam, then became pivotal to any political settlement, its executor for the West. But France had agreed to full independence for the GVN on ngày 4 tháng 6 năm 1954, nearly six weeks before the end of the Geneva Conference. By the terms of that June agreement, the GVN assumed responsibility for international contracts previously made on its behalf by France; but, there having been no reference to subsequent contracts, it was technically free of the Geneva Agreements. It has been argued to the contrary that the GVN was bound by Geneva because it possessed at the time few of the attributes of full sovereignty, and especially because it was dependent on France for defense."
  20. William Colby, Một chiến thắng bị bỏ lỡ, Nhà Xuất bản CAND, trang 108.
  21. Philip Ziegler, Mountbatten (New York: Knopf, 1985), p. 331.
  22. Hồ Chí Minh - A Life. Chương 12: Tái thiết và kháng chiến.
  23. Hammer, Ellen (1954). The Struggle for Indochina. Stanford, California: Stanford University Press. pp. 182.
  24. « The Haiphong incident », sur World History,
  25. https://mjp.univ-perp.fr/constit/vn1946.htm#2
  26. In Bataille HS no 7, page 76.
  27. Davidson, p. 49.
  28. Bernard B. Fall, Hell in a very small place: the siege of Dien Bien Phu, Lippincott, , 28–31 p.
  29. The Pentagon Papers, Chapter 2, "U.S. Involvement in the Franco-Viet Minh War, 1950-1954" « https://web.archive.org/web/20110806004651/http://www.mtholyoke.edu/acad/intrel/pentagon/pent5.htm »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), , Trích "The U.S.-French ties in Europe (NATO, Marshall Plan, Mutual Defense Assistance Program) only marginally strengthened U.S. urgings that France make concessions to Vietnamese nationalism. Any leverage from these sources was severely limited by the broader considerations of U.S. policy for the containment of communism in Europe and Asia. NATO and the Marshall Plan were of themselves judged to be essential to our European interests. To threaten France with economic and military sanctions in Europe in order to have it alter its policy in Indochina was, therefore, not plausible. Similarly, to reduce the level of military assistance to the French effort in Indochina would have been counter-productive, since it would have led to a further deterioration in the French military position there. In other words, there was a basic incompatibility in the two strands of U.S. policy: (1) Washington wanted France to fight the anti-communist war and win, preferably with U.S. guidance and advice; and (2) Washington expected the French, when battlefield victory was assured, to magnanimously withdraw from Indochina."
  30. CHXHCN Việt Nam có bị ràng buộc bởi công thư 1958?, thanhnien, 20.06.2014
  31. The Struggle for Indochina, 1940 - 1955
  32. (en) William Duiker, U.S. Containment Policy and the Conflict in Indochina, Stanford University Press, (ISBN 978-0-8047-6581-7, lire en ligne)
  33. Archimedes L.A Patti 2008, p. 644.
  34. Jacques Dalloz et Josephine Bacon, The War in Indo-China 1945–1954, Dublin, Barnes and Noble Ltd., (ISBN 0-7171-1723-5), p. 71
  35. Philippe Franchini, Les mensonges de la guerre d'Indochine, Paris, Perrin, (ISBN 2-262-02345-X), p. 196.
  36. Fac-similé JO du 5 juin 1949, p. 05502 Legifrance.gouv.fr.
  37. a et b https://www.qdnd.vn/ho-so-su-kien/dai-tuong-vo-nguyen-giap/vien-tro-cua-trung-quoc-doi-voi-cuoc-khang-chien-chong-phap-cua-viet-nam-260871
  38. Chinese General Hoang Minh Thao and Colonel Hoang Minh Phuong, quoted by Pierre Journoud (researcher at the Defense History Studies (CHED), Paris University Pantheon-Sorbonne), in Paris Hanoi Beijing published in Communisme magazine and the Pierre Renouvin Institute of Paris, July 20, 2004.
  39. « U.S. Pilots Honored For Indochina Service », News From France, French Embassy to the US,‎ (lire en ligne [archive du ])
  40. « A picture taken on ngày 4 tháng 6 năm 1954 shows Vietnamese Prime Minister Buu Loc and French council president Joseph Laniel (R) preparing to sign two Franco-Vietnamese treaties by which France recognised Vietnam as an independent state at the Hotel Matignon in Paris. These signatures took place one month after the defeat of Dien Bien Phu and a few days before the fall of Laniel's government » [archive du ] (consulté le )
  41. « Sự kết thúc của Đông Dương thuộc Pháp và Thỏa ước bốn bên ký tại Paris ngày 29 – 12 – 1954 » [archive du ], (consulté le )
  42. « Pentagon Papers Part IV A 3 », National Archives and Records Administration,‎ 1954–1960 (lire en ligne [archive du ])
  43. Fredrik Logevall, Embers of War: The Fall of an Empire and the Making of America's Vietnam, Random House, (ISBN 978-0-679-64519-1)
  44. (en) Spencer C. Tucker, Vietnam, University Press of Kentucky, , p. 78.
  45. Doan Bui, « Décoloniser notre regard sur l’Indochine, soixante-dix ans après Diên Biên Phu », Le Nouvel Obs,‎ (lire en ligne).
  46. Reuters, « China admits 320,000 troops fought in Vietnam », Toledo Blade,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  47. (en) Ho Chi Minh City to hold military parade to celebrate Reunification Day , sur tuoitrenews.vn (consulté le 22 septembre 2015).
  48. (vi) « Quốc hội quyết nghị lấy tên nước là Cộng hòa Xã hội chủ nghĩa Việt Nam » [« The National Assembly resolved to name the country the Socialist Republic of Vietnam. »], sur People's Army Newspaper (consulté le )

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