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Guerre des Deux-Roses

Guerre des Deux-Roses
Description de cette image, également commentée ci-après
Peinture de 1908 par Henry Payne s'inspirant d'une scène de la pièce de Shakespeare Henry VI (première partie) durant laquelle les membres des deux factions cueillent chacun une rose rouge ou blanche dans le Temple Garden pour marquer leur appartenance à l'un des camps.
Informations générales
Date -
Lieu Royaume d'Angleterre
Casus belli Succession au trône d'Angleterre
Issue

Victoire initiale des yorkistes

Victoire finale des lancastriens

Belligérants
Maison de Lancastre
Soutenue par :
Royaume d'Écosse
Royaume de France
Maison d'York
Soutenue par :
État bourguignon
Commandants
Henri VI (PDG)
Henri VII
Marguerite d'Anjou (PDG)
Humphrey Stafford
Henri Beaufort
Henri Holland
Henry Percy
John Clifford
John Neville
Andrew Trollope
Owen Tudor
Jasper Tudor
James Butler
Thomas de Ros
Robert Hungerford
Richard Neville
John Neville
John de Vere
Edmond Beaufort
Édouard de Westminster
John Wenlock
Jean de Courtenay
Thomas Neville
William Stanley
Édouard IV
Richard III
Richard Plantagenêt
Richard Neville
Richard Neville[1]
William Neville
Thomas Neville
John Neville[1]
Edmond Plantagenêt
John de Mowbray
William Herbert
Humphrey Stafford
Walter Devereux (en)
John Wenlock[1]
William Hastings
Anthony Woodville
William Stanley[1]
Georges Plantagenêt
John Howard
Thomas Howard
Francis Lovell
John de la Pole

Batailles

La guerre des Deux-Roses désigne un ensemble d'affrontements, constituant globalement une guerre civile discontinue de 1455 à 1485, qui eut lieu en Angleterre entre la maison royale de Lancastre et la maison royale de York, toutes deux branches cadettes de la maison Plantagenêt qui régnait alors. Elle est appelée ainsi a posteriori en référence aux emblèmes des deux maisons, la rose rouge de Lancastre et la rose blanche d'York, la rose de Lancastre n'ayant été utilisée comme emblème pour cette maison qu'à partir de 1485, à la dernière bataille du conflit.

Ce conflit est lié aux droits de succession de la couronne d'Angleterre. Elle débute sous le règne chaotique de Henri VI (Lancastre, roi ayant des accès de folie, dont on se dispute la tutelle), puis verra les règnes de Édouard IV (York), de nouveau Henri VI puis encore Édouard IV, puis brievement son fils Édouard V écarté par l'oncle Richard III, et enfin Henri Tudor devenant roi sous le nom d'Henri VII, fondant la dynastie des Tudor après sa victoire et la mort de Richard III sur le champ de bataille de Bosworth. Il réunit ainsi les deux branches royales issues de la même dynastie en se mariant à Élisabeth d'York, choisit également pour emblème la rose Tudor qui fusionne les deux autres, et permet la fin de la guerre entre les maisons de Lancastre et d'York. Il lui faudra cependant dix ans pour réellement installer son pouvoir et juguler les oppositions résiduelles liés à un autre élément important du conflit : le jeu des pouvoirs entre le pouvoir royal, les barons, les marchands, et l'Église.

Les historiens considèrent le conflit comme une conséquence de la clôture de la guerre de Cent Ans, supprimant irrémédiablement toute expansion anglaise en France et reportant la violence prédatrice des chevaliers et combattants sur eux-mêmes et leur nation. Issue de l'instabilité de la Couronne d'Angleterre, nourrie des faiblesses du règne d'Henri VI et des guerres privées incessantes entre les vassaux de la Couronne, elle permet à plusieurs autres puissances (Bourgogne, Écosse, France) d'intervenir politiquement ou militairement dans les affaires anglaises. La noblesse, sur qui repose entièrement la levée des forces nécessaires aux combats, sort de cette période affaiblie face au pouvoir royal.

La maison de Lancastre descend de Jean de Gand, duc de Lancastre en 1362 et 3e fils du roi Édouard III. Celle d'York descend de son frère Edmond de Langley, 4e fils du roi Édouard III, devenu duc d'York en 1385. L'affrontement des deux lignées, issues de la maison Plantagenêt, signe la fin de celle-ci et son remplacement par la maison Tudor.

  1. a b c et d Rallie plus tard la Maison de Lancastre.

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