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Inoculation psychologique
La théorie de l’inoculation psychologique[1], développée pour protéger les attitudes et les croyances existantes, montre comment renforcer la résistance à de futurs contrarguments inacceptables ou à des attaques persuasives. L’inoculation consiste à expliquer les contrarguments d’une opinion (la croyance) d’une personne et lui montrer en quoi le contrargument est faux (la réfutation). Par exemple, après avoir démontré à un groupe que la Terre est ronde (la croyance), on commente le mythe de la Terre plate (contrargument) et on indique comment la science a montré la quasi-sphéricité de la Terre (la réfutation). Les réfutations ou démentis présentés dans un message doivent soutenir correctement les attitudes et les croyances actuelles, mais être suffisamment intelligibles pour que le récepteur puisse les comprendre[2],[3].
Depuis plusieurs décennies, les milieux académiques étudient la théorie de l’inoculation psychologique, la testent expérimentalement. On utilise les techniques d’inoculation psychologique, développées par les chercheurs, en formation ou pour influencer l’opinion publique, par exemple. Plusieurs articles scientifiques passent en revue son application en politique[4], dans les campagnes en santé publique(en)[5],[6], en marketing[7], en éducation[8] et dans les communications scientifiques(en) sur le réchauffement climatique[9] entre autres. John A. Banas et Stephen ont publié une méta-analyse[10], et Josh Compton un aperçu[2] de la théorie. Le nom de la théorie « Inoculation psychologique » fut choisi par analogie avec l’inoculation en médecine.
↑ a et b(en) J Compton, « Inoculation Theory », dans James Price Dillard (Editeur), Lijiang Shen (Editeur), The SAGE Handbook of Persuasion: Developments in Theory and Practice, SAGE Publications, Inc., , 456 p. (ISBN978-1-4129-8313-6, lire en ligne), p. 220–237.
↑(en) McGuire, W. J., « Inducing resistance to persuasion », dans Leonard Berkowitz, Advances in Experimental Social Psychology Volume 1, Academic Press., , 319 p. (ISBN9780080567150), p. 191-229.
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↑(en) Michael Pfau et Steve Van Bockern, « The Persistence of Inoculation in Conferring Resistance to Smoking Initiation Among Adolescents: The Second Year », Human Communication Research, vol. 20, no 3, , p. 413–430 (DOI10.1111/j.1468-2958.1994.tb00329.x, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Joshua A. Compton et Michael Pfau, « Inoculation Theory of Resistance to Influence at Maturity: Recent Progress In Theory Development and Application and Suggestions for Future Research », Annals of the International Communication Association, vol. 29, no 1, , p. 97–146 (ISSN2380-8985 et 2380-8977, DOI10.1080/23808985.2005.11679045, lire en ligne, consulté le ).
↑Josh Compton, « Frustration Vaccination? », dans Teaching, Learning and the Net Generation, IGI Global, (ISBN978-1-61350-347-8, lire en ligne), p. 61–73.
↑(en) Sander van der Linden, Anthony Leiserowitz, Seth Rosenthal et Edward Maibach, « Inoculating the Public against Misinformation about Climate Change », Global Challenges, vol. 1, no 2, , p. 1600008 (PMID31565263, PMCIDPMC6607159, DOI10.1002/gch2.201600008, lire en ligne, consulté le ).