Date |
depuis le (15 ans, 6 mois et 3 jours) |
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Lieu | Nord du Nigeria, territoires frontaliers du Cameroun, du Niger et du Tchad |
Issue | En cours |
Nigeria Cameroun Tchad Niger États-Unis France Armée nationale syrienne[1] |
Boko Haram
État islamique en Afrique de l'Ouest (depuis 2015) Al-Qaïda au Maghreb islamique (depuis 2020)
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Umaru Yar'Adua Goodluck Jonathan Muhammadu Buhari Bola Tinubu Alex Badeh Abayomi Gabriel Olonishakin Kenneth Minimah Tukur Yusuf Buratai Adesola Amosu Sadique Abubakar Paul Biya Jacob Kodji † Idriss Déby Mahamat Idriss Déby Ahmat Darry Bazine Yaya Daoud Mahamadou Issoufou Mohamed Bazoum Abdourahamane Tiani Moussa Salaou Barmou |
Mohamed Yusuf † Abubakar Shekau † Abou Mosab al-Barnaoui Mamman Nour † Abubakar Adam Kambar † Khalid al-Barnawi Abu Usmatul al-Ansari |
Forces armées nigérianes : 162 000 hommes[2] • 80 000 militaires[2] • 82 000 paramilitaires[2] (effectif total) 15 000 hommes[3] (effectifs dans l'État de Borno) Police nationale nigériane: 372 000 hommes (effectif total) Civilian Joint Task Force Mercenaires sud-africains ~ 200 à 400 hommes[4] Armée camerounaise : 45 000 hommes[5] (effectif total) 6 000 hommes[6] (effectif déployé à l'extrême nord) 5 000 hommes[7] |
6 000 à 30 000 hommes[2],[3],[8],[9] 2 000 à 3 000 hommes[8] |
inconnues 200 morts[12] (2013-2018) 113 morts 660 blessés (3 février - 11 décembre 2015)[13] 105 morts au moins[14],[15],[16],[17] |
inconnues |
Batailles
L'insurrection de Boko Haram ou insurrection djihadiste au Nigeria est un conflit armé qui éclate en 2009 dans le nord du Nigeria. Cette guerre oppose l'État nigérian, le Cameroun, le Tchad et le Niger aux groupes salafistes djihadistes de Boko Haram, de l'État islamique en Afrique de l'Ouest et d'Ansaru[18],[19],[20],[21],[22],[23].
Le conflit débute en juillet 2009, par le soulèvement à Maiduguri, la capitale de l'État de Borno, d'une secte islamiste surnommée « Boko Haram », fondée par Mohamed Yusuf. L'insurrection est réprimée par l'armée nigériane et Yusuf y trouve la mort. En 2010, le mouvement passe sous le contrôle d'Abubakar Shekau. Il devient un groupe armé qui prend le nom officiel de « Groupe sunnite pour la prédication et le djihad » et commence une campagne de guérilla, d'attentats et de massacres.
En mai 2013, les forces armées nigérianes lancent une vaste offensive dans les états de Borno, Bauchi et Adamawa. Mais à partir de l'été 2014, les djihadistes infligent de graves revers à l'armée nigériane, affaiblie par la corruption, et parviennent à conquérir la plus grande partie de l'État de Borno. Le conflit se régionalise, Boko Haram mène plusieurs raids au Cameroun et en janvier 2015, le Tchad et le Niger interviennent militairement au Nigeria.
En 2015, l'intervention militaire tchadienne permet au Nigeria de reprendre le contrôle des villes tombées aux mains des djihadistes. Ces derniers se replient alors dans la région du lac Tchad et dans la forêt de Sambisa, d'où ils poursuivent une guérilla.
Le , Boko Haram prête allégeance à l'État islamique, que ce dernier reconnaît officiellement cinq jours plus tard. Le groupe prend alors le nom d'État islamique en Afrique de l'Ouest ou de Province d'Afrique de l'Ouest de État islamique. Mais en août 2016, il se scinde en deux : Abubakar Shekau est écarté par l'État islamique pour « extrémisme » et est remplacé par Abou Mosab al-Barnaoui. Opposé à cette décision, Shekau prend alors la tête d'une faction qui réadopte son ancien nom de « Groupe sunnite pour la prédication et le djihad », tout en maintenant son allégeance à l'État islamique. Les deux factions deviennent cependant rivales et s'affrontent occasionnellement.
Depuis 2009, le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés[21]. L'armée nigériane et Boko Haram se rendent responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité[24]. Selon des rapports publiés par l'ONU, Amnesty International et Human Rights Watch, plus de 7 000 civils ont été tués par Boko Haram dans des massacres et des attentats, et entre 2 000 et 7 000 femmes ont été enlevées pour servir d'esclaves sexuelles aux djihadistes, tandis que l'armée nigériane s'est rendu responsable de la mort de plus de 8 000 personnes, exécutées ou mortes en détention[25],[26],[27],[28],[29].
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