Date | 22 – |
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Lieu | Lạng Sơn, Protectorat du Tonkin, Indochine française |
Issue | Victoire japonaise |
Changements territoriaux |
Occupation du Tonkin (1940), puis du reste de l'Indochine française (1941) Accords Darlan-Kato |
État français Indochine française |
Empire du Japon (armée expéditionnaire d'Indochine) |
Henry Martin Jean Decoux |
Aketo Nakamura Takuma Nishimura |
3 000 hommes | 36 000 hommes |
824 tués ou disparus | Plus de 1000 tués, blessés ou disparus |
Théâtre d'Asie du Sud-Est de la Seconde Guerre mondiale
L’invasion japonaise de l’Indochine, précédant d'un an le déclenchement de la guerre du Pacifique proprement dite, est une brève confrontation militaire non déclarée entre l'empire du Japon et la France de Vichy dans le nord de l'Indochine française. Les combats ont lieu du 22 au 26 septembre 1940, soit à la même période que la bataille du sud du Guangxi lors de la guerre sino-japonaise. L'objectif principal des Japonais est alors d'empêcher la Chine d'importer des armes et du carburant via l'Indochine française par le biais de la ligne ferroviaire Kunming-Haiphong, depuis le port indochinois de Haiphong, en passant par la capitale Hanoï jusqu'à la ville chinoise de Kunming dans le Yunnan. L'invasion aboutit à l'occupation de l'Indochine française par l'empire du Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. L'administration coloniale française, sous l'autorité de l'amiral Decoux, reste en place jusqu'au coup de force du 9 mars 1945, date à laquelle elle est détruite par les Japonais qui prennent le contrôle total de l'Indochine jusqu'à leur capitulation en août 1945.