Il peut être considéré comme l'un des précurseurs de l'éthologie, science du comportement animal, et de l'écophysiologie[4].
Ses découvertes sont tenues en haute estime en Russie, aux États-Unis[5], en Corée du Sud et surtout au Japon où Jean-Henri Fabre est considéré comme le modèle accompli de l'homme de sciences et de l'homme de lettres réunis et, à ce titre, est au programme des enseignements de l'école primaire[6]. Il est aussi mondialement connu pour ses Souvenirs entomologiques, qui ont été traduits en quinze langues[7].
« Un grand savant qui pense en philosophe, voit en artiste, sent et s'exprime en poète », c'est ainsi que Jean Rostand[8] qualifie la polymathie de Jean-Henri Fabre[9].
↑Les actes d'état civil mentionnent : Jean Henri Casimir Fabre (cf : Archives départementales de Vaucluse ). De rares sources omettent le trait d'union entre les deux éléments de son prénom composé usuel, Jean-Henri, ainsi que son deuxième prénom maternel, Casimir. Nous nous conformons ici à l'orthographe la plus fréquemment admise. Voir à ce sujet la biographie de l'abbé Augustin Fabre, Jean-Henri Fabre le naturaliste (Imprimerie Carrère, Rodez 1924), et la préface d'Yves Delange aux Souvenirs entomologiques (éditions Robert Laffont, Paris 1989). Ses œuvres en provençal sont signées Jan-Enri Fabre. Voir également sur Wikipédia : convention sur les prénoms composés anciens.
↑Voir M. Fontaine et Y. Delange, « Jean-Henri Fabre, précurseur de l'écophysiologie » in Actes du congrès J.-H. Fabre, 1985.
↑Aux États-Unis, l'intérêt accru pour l'entomologiste réside pour certains — et souvent au niveau des états — dans sa négation du darwinisme et donc de l'évolution des espèces. Des campagnes créationnistes ont même réussi à faire changer des lois sur l'enseignement et à prendre en seules références la Bible et la Genèse Site américain créationniste.
↑Les japonais, J.-H. Fabre et les insectes, Forum Japon lire en ligne