Le Kolokol-1, du russe Колокол signifiant « cloche », est un opioïde synthétique développé en URSS dans les années 1970 et utilisé comme incapacitant aérosolisé par les forces spéciales russes lors de l'assaut devant mettre fin à la prise d'otages du théâtre de Moscou le 26 octobre 2002, au cours duquel plus de 130 otages sur 850 furent tués, presque tous à cause de cette substance[1].