La luxure représentée par Pieter Bruegel.Sur cette fresque de 1727 de David Selinitsiotis, des démons cautérisent le sexe d'une prostituée (I porni, en graphie grecque) qui a vécu dans la luxure, tandis que l'avare (O philargyros) est étouffé par un serpent (église Saint-Jean Baptiste de Kastoria, Grèce).La Luxure sur un chapiteau roman est représentée par la femme aux seins mordus par des serpents.
La luxure (du mot latinluxuria, « exubérance, excès », lui-même dérivé de luxus « excès, débauche »[1] ou « ce qui rompt la mesure », également au sens moral[2]) est un penchant considéré comme immodéré pour la pratique des plaisirs sexuels ou pour une sexualité incontrôlée et sans vocation procréative. Le mot apparaît au XIIe siècle sur le Bestiaire de Philippe de Thaon[3], œuvre anglo-normande rédigée entre 1121 et 1134[4]. Son rapport à l'excès indiquerait la dépravation dans tous ses sens, la dépravation des mœurs en l'occurrence ainsi que des rapports sociaux et de l'image Dieu (la spiritualité) influant sur les choix quel qu'il soit: ref. les évangiles[pas clair] (ce que vous lierai dans les cieux sera lié sur la terre et inversement); ce qui indiquerait un penchant pour le luxe délaissant les principes spirituels aux dépens du bien-être physique.
↑Éva Dubois-Pelerin, « Chapitre I. Notion du luxe chez les auteurs latins d’Auguste à la fin du Ier siècle après J.-C. », dans Le luxe privé à Rome et en Italie au Ier siècle après J.-C., Publications du Centre Jean Bérard, coll. « Collection du Centre Jean Bérard », (ISBN978-2-918887-94-2, lire en ligne), p. 23–59.
↑Le Bestiaire de Philippe de Thaün. Texte critique. Introduction, notes et glossaire d'Emmanuel Walberg. Lund, H. Möller: 1900, p. 31, [818] - [820]: "E homicidium, Luxure, ebrietas, Tut ço fait sathanas... "