Massacre d'Oradour-sur-Glane | ||||
![]() Entrée sud du village en ruines vue depuis l'esplanade de l'église à gauche[a]. La rue principale monte ensuite sur la gauche. À droite la voie du tramway de Limoges. | ||||
Date | ||||
---|---|---|---|---|
Lieu | Oradour-sur-Glane, ![]() |
|||
Victimes | Civils français | |||
Morts | 643 | |||
Auteurs | ![]() |
|||
Participants | ![]() |
|||
Guerre | Seconde Guerre mondiale | |||
Coordonnées | 45° 55′ 41″ nord, 1° 02′ 28″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Limousin
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
| ||||
modifier ![]() |
Le massacre d’Oradour-sur-Glane est la destruction, le , de ce village français de la Haute-Vienne, situé à environ vingt kilomètres au nord-ouest de Limoges, et l'assassinat de ses habitants (643 victimes), par un détachement du 1er bataillon du 4e régiment de Panzergrenadier « Der Führer » appartenant à la division blindée SS « Das Reich ». Il s'agit du plus grand massacre de civils commis en France par les armées allemandes, semblable à ceux de Marzabotto en Italie, de Distomo en Grèce (ce dernier perpétré lui aussi le ) ou encore de Tulle en Corrèze (perpétré la veille, le 9 juin 1944, par la même division SS), qui transposent sur le front de l'Ouest des pratiques très courantes sur le front de l'Est[b].
Ces événements marquèrent profondément les consciences ; leurs conséquences judiciaires suscitèrent une vive polémique, notamment à la suite de l'amnistie accordée aux Alsaciens « Malgré-nous » qui avaient participé à ce crime. Depuis 1999, le souvenir des victimes est commémoré par le Centre de la mémoire d'Oradour-sur-Glane, situé à l'entrée du bourg reconstruit, non loin des ruines du village de l'époque, à peu près conservées en l'état.
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « alpha », mais aucune balise <references group="alpha"/>
correspondante n’a été trouvée