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Mitochondrie

Représentation d'une mitochondrie animale :

Une mitochondrie Écouter est un organite, possédant toutes les caractéristiques d'un organisme procaryote, entourée d'une double membrane composée chacune d'une double couche phospholipidique, et retrouvée chez la plupart des cellules eucaryotes[1] (absente dans les érythrocytes matures et chez certains parasites). Leur diamètre varie généralement entre 0,75 et 3 µm tandis que leur forme générale et leur structure sont extrêmement variables[2]. On en retrouve jusqu'à 2 000 par cellule, et elles sont localisées préférentiellement au niveau des zones cellulaires consommatrices d'adénosine triphosphate (ATP). Elles permettent la production d'ATP, de divers cofacteurs métaboliques (NADH, FADH2) et sont impliquées dans différents processus tels que la communication, la différenciation, l'apoptose et la régulation du cycle cellulaire[3]. Les mitochondries sont aussi liées à certaines maladies humaines telles que des retards mentaux[4], des problèmes cardiaques[5] et jouent un rôle important dans le processus de vieillissement.

Les mitochondries sont invisibles en microscopie optique lorsqu'elles ne sont pas teintées par des colorants biologiques (rhodamine 123 et vert Janus B). Leur étude détaillée fait appel au microscope électronique qui possède une bien meilleure résolution.

La théorie endosymbiotique explique[6] la présence de mitochondries dans les cellules eucaryotes par l'incorporation ou endocytose d'une α-protéobactérie dans une cellule hôte, il y a plusieurs milliards d'années. L'ADN des mitochondries est ainsi différent de celui du noyau, et transmis généralement par la mère.

Les mitochondries sont les centrales énergétiques des cellules. Elles produisent l’énergie nécessaire au fonctionnement cellulaire sous forme d’ATP (adénosine triphosphate) grâce au processus de la respiration cellulaire. Elles jouent également un rôle dans la régulation du métabolisme cellulaire et sont impliquées dans des processus comme l’apoptose (mort cellulaire programmée)[7].

  1. (en) Katrin Henze1 et William Martin, « Evolutionary biology: essence of mitochondria », Nature, vol. 426, no 6963,‎ , p. 127-128 (PMID 14614484, DOI 10.1038/426127a, lire en ligne).
  2. (en) Lyle Wiemerslage et Daewoo Leeb, « Quantification of mitochondrial morphology in neurites of dopaminergic neurons using multiple parameters », Journal of Neuroscience Methods, vol. 262,‎ , p. 56-65 (PMID 26777473, DOI 10.1016/j.jneumeth.2016.01.008, lire en ligne).
  3. (en) Heidi M. McBride, Margaret Neuspiel et Sylwia Wasiak, « Mitochondria: more than just a powerhouse », Current biology: CB, vol. 16, no 14,‎ , R551–560 (ISSN 0960-9822, PMID 16860735, DOI 10.1016/j.cub.2006.06.054, lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) Ann Gardner et Richard Boles, « Is a "Mitochondrial Psychiatry" in the Future? A Review », Current Psychiatry Reviews, vol. 1, no 3,‎ , p. 255–271 (DOI 10.2174/157340005774575064, lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) Edward J. Lesnefsky, Shadi Moghaddas, Bernard Tandler et Janos Kerner, « Mitochondrial Dysfunction in Cardiac Disease: Ischemia–Reperfusion, Aging, and Heart Failure », Journal of Molecular and Cellular Cardiology, vol. 33, no 6,‎ , p. 1065-1089 (PMID 11444914, DOI 10.1006/jmcc.2001.1378, lire en ligne, consulté le ).
  6. [1]
  7. « La respiration cellulaire - TS - Cours SVT - Kartable », sur kartable.fr (consulté le ).

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