Mohamed Ould Abdel Aziz محمد ولد عبد العزيز | |
Mohamed Ould Abdel Aziz en 2014. | |
Fonctions | |
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Président de la république islamique de Mauritanie | |
– (9 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Élection | 18 juillet 2009 |
Réélection | 21 juin 2014 |
Premier ministre | Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf Yahya Ould Hademine Mohamed Salem Ould Béchir |
Prédécesseur | Ba Mamadou M'Baré (intérim) Lui-même (chef de l'État, de facto) |
Successeur | Mohamed Ould Ghazouani |
Président de l'Union africaine | |
– (1 an) |
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Prédécesseur | Haile Mariam Dessalegn |
Successeur | Robert Mugabe |
Chef de l'État de la république islamique de Mauritanie (de facto) | |
– (8 mois et 9 jours) |
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Premier ministre | Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf |
Prédécesseur | Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi (président de la République) |
Successeur | Ba Mamadou M'Baré (président de la République, intérim) Lui-même |
Biographie | |
Nom de naissance | Mohamed Ould Abdel Aziz |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Akjoujt, Colonie de la Mauritanie |
Nationalité | mauritanienne |
Parti politique | Indépendant |
Profession | militaire |
Religion | Islam |
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Présidents de la République islamique de Mauritanie Présidents de l'Union africaine |
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Mohamed Ould Abdel Aziz Ould Eleya (parfois Muhammad Ould Abd al-Aziz ou Ould Abdelaziz, en arabe : محمد ولد عبد العزيز ولد اعلية), né le à Akjoujt, est un général mauritanien, chef de l'État du au , puis président de la République du au .
Il est l'un des meneurs du coup d'État d' qui dépose le président Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya, puis conduit le coup d'État d'août 2008 qui renverse le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et le Premier ministre Yahya Ould Ahmed El Waghef, à l'issue d'une crise politique. Il est désigné par la junte président du Haut Conseil d'État[1], l’organe de la transition, avant d’être élu président de la Mauritanie en 2009, et réélu en 2014. À l'issue de ses mandats, limités à deux par la constitution, il pèse de tout son poids pour faire élire comme successeur son dauphin désigné. Il fait par la suite l'objet d'une enquête parlementaire sur sa gestion, et il est poursuivi en justice sur des soupçons d'enrichissement personnel et condamné à 5 ans de prison.