Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
مُحمَّد بن عبد الوهَّاب |
Activité | |
Père |
Abd al-Wahhab ibn Suleiman (d) |
Fratrie |
Sulayman Ibn Abd al-Wahhab (en) |
Enfants |
Maîtres |
Abd al-Wahhab ibn Suleiman (d), Ismāʻīl ibn Muḥammad al-ʻAjlūnī (d), Muḥammad Ḥayāt as-Sindī (en), Abdullah bin Ibrahim Al Saif (d), Abdullah ibn Muhammad al-Fayrooz (d), Ali Afandi ad-Daghestani (d), Abdullah bin Mohammed bin Abdul Latif (d), Muhammad al-Majmu'i (d), Ibrahim bin Suleiman bin Ali (d) |
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Le Livre de l'Unicité, Les Trois Principes fondamentaux (d), Kashf al-shubuhat (d), kitab 'ahadith fi alfitan walhawadith (d), Al-Qawa'id al-Arba' (d) |
Mohammed ben Abdelwahhab dit Ibn Abdelwahhab[1], né en 1703 et mort le 22 juin 1792, (arabe : محمد بن عبد الوهاب) est un théologien du Nejd, dans le centre de l'Arabie, qui a prêché une vision de l'islam réformatrice. Il souhaitait « purifier » la religion en le ramenant à ce qui, selon lui, seraient les principes originaux de cette religion tels que les salaf, c'est-à-dire les musulmans des trois premières générations qui ont suivi l'Hégire, l'auraient compris[2].
Le pacte de Mohammed ben Abdelwahhab avec Mohammed ben Saoud a permis d'établir l'émirat de Dariya, premier État saoudien[3], et d'initier une alliance entre les deux familles pour le partage du pouvoir qui se poursuit jusqu'à nos jours dans le royaume d'Arabie saoudite[4]. Les descendants de Mohammed ben Abdelwahhab, les Al ach-Cheikh (littéralement « famille du cheikh ») sont des leaders religieux qui ont historiquement dirigé les oulémas[5] et dominé les institutions religieuses de l'État saoudien[6].
Le mouvement initié par Ibn Abdelwahhab est souvent appelé wahhabisme, bien qu'actuellement de nombreux adeptes considèrent ce terme péjoratif et préfèrent être connus comme le mouvement salafiste[7],[8],[9],[10]. De nombreux chercheurs prétendent que le salafisme est un terme applicable à plusieurs formes de l'islam pudibond dans diverses parties du monde, tandis que le wahhabisme se réfère spécifiquement à l'école saoudienne, qui est considérée comme une forme plus stricte du salafisme. Selon Ahmad Moussalli, professeur de sciences politiques à l'université américaine de Beyrouth : « en règle générale, tous les wahhabites sont salafistes, mais tous les salafistes ne sont pas wahhabites »[11]. D'autres encore disent que si le wahhabisme et le salafisme authentique étaient à l'origine de deux choses différentes, ils sont devenus pratiquement impossibles à distinguer dans les années 70[12],[13],[14]».
« Thus, the mission's devotees contend that 'Wahhabism' is a misnomer for their efforts to revive correct Islamic belief and practice. Instead of the Wahhabi label, they prefer either salafi, one who follows the ways of the first Muslim ancestors (salaf), or muwahhid, one who professes God's unity. »