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Le muralisme mexicain, à la suite de la révolution mexicaine de 1910, a prétendu donner une vision de l'Histoire à toutes les composantes du peuple mexicain, par le biais d'un art naïf accessible à tous les types d'observateurs, y compris les analphabètes. Ces peintures, illustrant la gloire de la révolution mexicaine et des classes sociales qui lui sont associées (prolétaires, paysans), ont été réalisées dans des lieux publics tels que le Palais national de Mexico. Des précurseurs du mouvement tels Félix Parra Hernàndez (1845-1919) ou José María Obregón (1832-1902) initient cette représentation idéalisée du peuple indien au XIXe siècle[4].
La réalisation de ces fresques fit l'objet de commandes de l'État mexicain aux peintres suscités, elles sont l'expression de l'histoire officielle, comme l'évoque Sintonía Ecotrópica, un mural de 80 m2 réalisé en 1997 par Julio Carrasco Bretón pour la Chambre des Députés du Mexique.
↑(es) Luz Elena Mainero del Castillo, « El muralismo y la Revolución Mexicana », Instituto Nacional de Estudios Históricos de las Revoluciones de México, .
↑Edward King et Joanna Page, Posthumanism and the Graphic Novel in Latin America, Londres, UCL Press, , 253 p. (ISBN978-1-911576-45-7, lire en ligne), p. 67.