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Muralisme mexicain

Omniciencia de José Clemente Orozco, Casa de los Azulejos (es), Mexico, 1925.
Cuauhtémoc contra el mito de David Alfaro Siqueiros, Tecpan (Tlatelolco) (es), Mexico, 1944.
La Hispanidad de Josep Renau, Casino de la Selva de Cuernavaca (Mexique).

Le muralisme mexicain est un mouvement artistique qui s'est développé au Mexique au début du XXe siècle. Les trois artistes les plus influents associés à ce mouvement (« los tres grandes ») sont Diego Rivera, José Clemente Orozco et David Alfaro Siqueiros[1],[2]. On y associe également les peintures murales des artistes mexicains Fernando Leal, Juan O'Gorman, Rina Lazo ou Ernesto García Cabral et du républicain espagnol exilé Josep Renau[3] au XXe siècle, et plus récemment Julio Carrasco Bretón.

Le muralisme mexicain, à la suite de la révolution mexicaine de 1910, a prétendu donner une vision de l'Histoire à toutes les composantes du peuple mexicain, par le biais d'un art naïf accessible à tous les types d'observateurs, y compris les analphabètes. Ces peintures, illustrant la gloire de la révolution mexicaine et des classes sociales qui lui sont associées (prolétaires, paysans), ont été réalisées dans des lieux publics tels que le Palais national de Mexico. Des précurseurs du mouvement tels Félix Parra Hernàndez (1845-1919) ou José María Obregón (1832-1902) initient cette représentation idéalisée du peuple indien au XIXe siècle[4].

La réalisation de ces fresques fit l'objet de commandes de l'État mexicain aux peintres suscités, elles sont l'expression de l'histoire officielle, comme l'évoque Sintonía Ecotrópica, un mural de 80 m2 réalisé en 1997 par Julio Carrasco Bretón pour la Chambre des Députés du Mexique.

La Gran Ciudad de Tenochtitlan par Diego Rivera, Palais national de Mexico, 1945.
  1. « The art of Ramón Contreras and the Mexican Muralists movement », San Bernardino County Museum.
  2. (es) Luz Elena Mainero del Castillo, « El muralismo y la Revolución Mexicana », Instituto Nacional de Estudios Históricos de las Revoluciones de México, .
  3. caroleone, « Josep Renau Berenguer, l'art contre les élites », sur coco Magnanville
  4. Edward King et Joanna Page, Posthumanism and the Graphic Novel in Latin America, Londres, UCL Press, , 253 p. (ISBN 978-1-911576-45-7, lire en ligne), p. 67.

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