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Nouvelle route de la soie

Nouvelle route de la soie
La Chine en rouge, les membres de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures en orange, les six corridors[1] en noir et en bleu.
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(en) B&R, (en) The Belt and RoadVoir et modifier les données sur Wikidata
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Les nouvelles routes de la soie relient la Chine à l'Europe par le rail (2016) et par voie maritime.

La nouvelle route de la soie (chinois : 丝绸之路经济带 ; pinyin : sīchóuzhīlù jīngjì dài ; litt. « ceinture économique de la route de la soie »), aussi nommée la ceinture et la route (chinois : 一带一路 ; pinyin : yī dài yī lù[2], en anglais : One Belt, One Road ou OBOR[3]), puis à partir de 2017 Initiative route et ceinture (en anglais : Belt and Road Initiative, BRI) est un ensemble de liaisons maritimes[4] et de voies ferroviaires entre la Chine, l'Europe et l'Afrique passant par le Kazakhstan, la Russie, la Biélorussie, la Pologne, l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, la république de Djibouti et le Somaliland. Ce projet engloberait plus de 68 pays représentant 4,4 milliards d’habitants et 40 % du PIB mondial[5],[6].

La nouvelle route de la soie a été dévoilée à l'automne 2013 par le gouvernement de la RPC[7] ; elle est l'une des priorités de la diplomatie chinoise, sous la présidence de Xi Jinping[8], ce dernier le surnommant le « projet du siècle »[6]. Cette politique titanesque chinoise de constructions d’infrastructures portuaires, ferroviaires, terrestres dans le bassin méditerranéen, lui permettra de s’approvisionner en matières premières et de se mettre sur le devant de la scène internationale[9]. Pour Thomas Gomart, directeur de l'Institut français des relations internationales, « cette initiative doit se comprendre comme un outil de restructuration de la gouvernance mondiale »[10].

États membres de la nouvelle route de la soie en 2019[réf. nécessaire]. La Chine est en rouge clair et les autres membres en rouge foncé.

En 2022, du fait de la guerre contre l'Ukraine, plusieurs opérateurs déroutent le trafic ferroviaire vers un itinéraire appelé middle corridor (mixte ferroviaire et maritime) évitant la traversée de la Russie[11].

  1. (en) China Britain Business Council, « One Belt One Road » (version du sur Internet Archive).
  2. N. Liang, J. Tang et J. Li, « La nouvelle route ferroviaire de la soie, pont entre la Chine et l'Europe », Échos de Chine,‎ .
  3. Marie de Vergès, « Une mondialisation « made in China » », sur Le Monde, (consulté le ).
  4. Jacques Nougier, « Surchauffe sur la route de l'Arctique », Jeune Marine,‎ n° 243, mai-juin 2018, p. 28-30 (ISSN 2107-6057).
  5. Édouard Pflimlin, « La Chine veut restaurer la Route de la soie, non sans périls », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b « Nouvelles routes de la soie, Belt and road initiative (B.R.I.) », sur Géoconfluences, (consulté le )
  7. « La nouvelle route de la soie relie désormais la Chine au Royaume-Uni », sur Radio France internationale (consulté le ).
  8. « Faisons le pari de la nouvelle route de la soie », Les Échos, (consulté le ).
  9. « Les nouvelles routes de la soie, le projet au service de l’hégémonie chinoise », sur Le Figaro, (consulté le ).
  10. Thomas Gomart, L'Affolement du Monde, Éditions Tallandier, , p. 45.
  11. Jean-Yves Guérin, « La route de la soie ferroviaire se rallonge pour contourner la Russie » Accès payant, sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).

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