Causes | Plasmodium falciparum, Plasmodium vivax, Plasmodium malariae, Plasmodium ovale ou Plasmodium knowlesi |
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Transmission | Transmission par les moustiques (d) et transfusion sanguine |
Incubation min | 7 j |
Incubation max | 30 j |
Symptômes | Fièvre intermittente, fièvre périodique (d), hépatomégalie, anémie, splénomégalie, ictère, coma, frissonnement (en) et fièvre |
Traitement | Antipaludéen (en), antipyrétique, remplacement de fluide intraveineux (d) et traitement symptomatique |
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Médicament | Chloroquine, (RS)-primaquine, hydroxychloroquine, méfloquine, pyriméthamine, phosphate de primaquine (d), sulfadiazine, Cinchonidine, artésunate/amodiaquine (en), artémisinine, quinidine, quinine, doxycycline, clindamycine et atovaquone |
Spécialité | Infectiologie, médecine tropicale et parasitologie |
CISP-2 | A73 |
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CIM-10 | B50 |
CIM-9 | 084 |
OMIM | 248310 |
DiseasesDB | 7728 |
MedlinePlus | 000621 |
eMedicine |
221134 emerg/305ped/1357 |
MeSH | D008288 |
MeSH | C03.752.250.552 |
Patient UK | Malaria-pro |
Le paludisme ou la malaria, appelé également « fièvre des marais », est une maladie infectieuse due à un parasite du genre Plasmodium, propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles.
Avec 229 millions de personnes malades et 409 000 décès en 2019[1], le paludisme demeure la parasitose la plus importante et concerne majoritairement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. 95 % des cas ont été enregistrés dans vingt-neuf pays, notamment en Afrique subsaharienne (27 % au Nigeria, 12 % en République démocratique du Congo, 5 % en Ouganda, 4 % au Mozambique)[1].
Le parasite du paludisme est principalement transmis, la nuit, lors de la piqûre par une femelle moustique du genre Anopheles, elle-même contaminée après avoir piqué un individu atteint du paludisme. Le parasite infecte les cellules hépatiques de la victime puis circule dans le sang, en colonisant les érythrocytes (hématies ou globules rouges) et en les détruisant.
De nombreuses espèces d'animaux homéothermes sont parasitées par des Plasmodiidae, qui leur sont inféodés. Sur les 123 espèces connues du genre Plasmodium, seules quatre sont spécifiquement humaines : Plasmodium falciparum responsable d'une grande majorité des décès, et trois autres qui provoquent des formes de paludisme plus bénignes et généralement non mortelles, Plasmodium vivax, Plasmodium ovale et Plasmodium malariae. L'espèce Plasmodium knowlesi, courante en Asie du Sud-Est mais que l'on croyait jusqu'à une date récente spécifique à différents singes, est désormais reconnue comme affectant aussi les humains, mais de façon généralement bénigne.
Les premiers traitements à base de sulfate de quinine furent mis aux point dès 1834 par le médecin militaire français François Maillot en Algérie, la malaria décimant les troupes et les colons mettant en valeur les marais de la Mitidja. La cause de la maladie fut par la suite découverte le à l'hôpital militaire de Constantine (Algérie) par un autre médecin militaire français, Alphonse Laveran, qui reçut le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1907. C'est en 1897 que le médecin anglais Ronald Ross (prix Nobel en 1902) prouva que les moustiques anophèles étaient les vecteurs de la malaria (jusqu'à cette date, le « mauvais air » émanant des marécages était tenu responsable de la propagation de la maladie).
Le , l'OMS « recommande l’utilisation généralisée du vaccin antipaludique RTS,S/AS01 (RTS,S) chez les enfants en Afrique subsaharienne et dans d'autres régions où la transmission du paludisme à P. falciparum est modérée ou forte[2] ».