La peinture libanaise voit le jour à l'initiative de l'émir Fakhreddine II (1572–). Entre 1613 et 1618, exilé en Italie, il séjourne en particulier en Toscane, où il est accueilli par les Médicis. Ébloui par l'art de la Renaissance, ce prince libanais cherche à promouvoir les beaux-arts à la manière des potentats italiens. Orientalistes, peintres et architectes italiens et européens sont invités au Liban à son retour d’exil.