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Phare de Cordouan

Phare de Cordouan
Une heure avant la marée basse (coefficient 115).
Localisation
Coordonnées
Baigné par
Site
Localisation
Histoire
Construction
Mise en service
Automatisation
oui (depuis 2006)[3]
Patrimonialité
Gardienné
 Oui[4]
Visiteurs
 Oui (période estivale)[1]
Architecture
Hauteur
67,50 m[1]
Surface
170 150 957 m2 ou 838 798 361 m2Voir et modifier les données sur Wikidata
Hauteur focale
60 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Élévation
69,70 m[1]
Marches
301Voir et modifier les données sur Wikidata
Matériau
Équipement
Lanterne
lampe HM 250 W[3]
Optique
Fresnel pivotante[1]
Portée
22 milles (blanc)
18 milles (rouge & vert)[2]
Feux
2+1 occ., 12 s, secteurs blanc-rouge-vert[2]
Identifiants
ARLHS
Amirauté
D1300Voir et modifier les données sur Wikidata
List of Lights
MarineTraffic
NGA
Logo du patrimoine mondial Patrimoine mondial
Nom du Bien
Le phare de Cordouan
Identifiant
Année d'inscription
2021
Type
Culturel
Critères
(i) (iv)
Superficie
23 582 ha
Zone tampon
139 615 ha
Carte


Le phare de Cordouan est un phare situé dans le département de la Gironde (Nouvelle-Aquitaine) à sept kilomètres en mer sur le plateau de Cordouan, à la limite entre l'océan Atlantique et la Gironde, estuaire commun de la Garonne et de la Dordogne. Il sécurise la circulation dans les deux passes donnant accès à l'estuaire : la grande passe de l'Ouest, balisée de nuit, qui longe la rive nord depuis le banc de la Coubre, et la passe sud, plus étroite et non balisée de nuit[5].

Situé entre la pointe de Grave (commune du Verdon-sur-Mer, Gironde) et la commune de Saint-Palais-sur-Mer, près de Royan (Charente-Maritime), il est cadastré en Gironde, au Verdon-sur-Mer, en tant que parcelle no 1 de cette commune.

Construit de 1584 à 1611[1] par Louis de Foix, c'est le plus ancien phare de France encore en activité[6]. Surnommé à l'occasion le « Versailles de la mer », le « phare des rois » et le « roi des phares », c'est aussi le plus ancien phare classé au titre des monuments historiques par la liste de 1862[1].

Propriété de l'État, le phare est administré par les services du Verdon de la direction interrégionale de la Mer sud-atlantique[7], qui veillent à ce qu'il assure chaque jour sa mission, aujourd'hui entièrement automatisée.

Depuis , la valorisation touristique et le gardiennage du site sont délégués par la direction interrégionale de la Mer au syndicat mixte pour le développement durable de l'estuaire de la Gironde (SMIDDEST), constitué par les départements de la Gironde et de la Charente-Maritime, la région Nouvelle-Aquitaine, la métropole de Bordeaux, la communauté d'agglomération Royan Atlantique, la communauté de communes de l'Estuaire et la communauté de communes de la Haute Saintonge, en collaboration avec l'association pour la sauvegarde du phare de Cordouan[8].

En , une nouvelle île est apparue non loin du phare, actuellement nommée « Île sans nom ».

Depuis , le phare est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO[9].

  1. a b c d e f et g Notice no PA00083858 et Notice no IA33001224, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultées le .
  2. a et b Page personnelle dédiée au phare de Cordouan.
  3. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées cetmef
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  5. Cartes marines 7425 et 7426 éditées par le SHOM.
  6. Faille 1993.
  7. « Phare de Cordouan (site officiel) », sur phare-de-cordouan.fr, (consulté le ).
  8. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées dossier
  9. « Le phare de Cordouan inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco », sur lefigaro.fr, (consulté le ).

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