Naissance |
Jonquières |
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Décès |
(à 81 ans) Ancien 12e arrondissement de Paris |
Sépulture | Cimetière du Père-Lachaise et Grave of Pinel (d) |
Nationalité | Française |
Enfants | Scipion Pinel et Charles Pinel |
Formation | Faculté de médecine de Toulouse (d) et faculté de médecine de Montpellier |
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Profession | Psychiatre, médecin, zoologiste et psychologue |
Employeur | Hôpital de la Salpêtrière |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur |
Membre de | Académie des sciences et Académie nationale de médecine |
Philippe Pinel né le à Jonquières (Tarn) décédé le à Paris est un savant français : médecin renommé comme aliéniste, précurseur de la psychiatrie et accessoirement zoologiste.
Il œuvre pour l'abolition de l'entrave des malades mentaux par des chaînes et, plus généralement, pour l'humanisation de leur traitement. Toutefois le geste par lequel il aurait ôté leurs chaînes à des aliénés est une fiction inventée par son fils[1]. Il travailla notamment à l'hôpital Bicêtre.
On lui doit la première classification des maladies mentales. Il a exercé une grande influence sur la psychiatrie et le traitement des aliénés en Europe et aux États-Unis.
Après la Révolution française, le docteur Pinel bouleverse le regard sur les fous (ou « aliénés ») en affirmant qu'ils peuvent être compris et soignés. Il préconise le « traitement moral » du malade qui préfigure nos psychothérapies modernes. Proche de la société des Idéologues, il publie en 1801 son Traité médico-philosophique sur l'aliénation mentale, marqué par l’influence de Condillac[2].