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Phytosociologie

Phytosociologie
La phytosociologie étudie les associations végétales.
Partie de
Pratiqué par
Fitocenolog (d), phytosociologue (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Objet
Phytocénose (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

La phytosociologie est la discipline botanique qui étudie les communautés végétales et leur relation avec le milieu, en se basant sur des listes floristiques les plus exhaustives possibles. Elle est l'une des branches de la géobotanique, laquelle peut s'appuyer sur d'autres types d'approches (physionomiques, climatiques, écomorphologiques, agricoles, sylvicoles, etc.)[1].

Son objet est l'étude synthétique des communautés de végétaux spontanées, pour les définir et les classer selon des critères floristiques et statistiques, caractériser leur structure et leur organisation, leur origine, leur genèse, leur déterminisme et leur évolution ainsi que leurs habitats.
L'analyse comparative des groupements végétaux permet de définir des catégories abstraites ; par exemple des associations végétales et des phytotypes.

Pour décrire les relations spatio-temporelles entre végétaux, la phytosociologie s'intéresse aussi au fonctionnement écologique et botanique des végétations, à différentes échelles (des synusies aux biomes zonaux), c'est-à-dire aux relations des plantes entre elles et avec leur milieu de vie (climat, sol), ainsi que leur répartition géographique. Ses méthodes et concepts sont transposables à tous les types d'organismes.

Bien qu'elle soit une discipline écologique et géographique à part entière permettant de caractériser un milieu ainsi que son histoire, la phytosociologie a souffert d’un certain désintérêt de la part des scientifiques vers la fin du XXe siècle, probablement parce qu’elle s’est alors plus tournée vers les aspects descriptifs et nomenclaturaux, délaissant ainsi l’aspect synécologique[2]. Actuellement, les unités fondamentales de la phytosociologie représentant une forte valeur indicatrice et un potentiel significatif pour la modélisation environnementale sont reconnues, d'où le regain d'intérêt scientifique pour cette science, notamment grâce à la démarche Natura 2000 et au développement de la phytosociologie dynamico-caténale qui permet de décrire plus finement les trajectoires dynamiques des séries de végétation[3].

  1. Jean-Marie Géhu, Dictionnaire de sociologie et synécologie végétales, J. Cramer, , p. 627.
  2. (en) C. Blasi, R. Frondoni, « Modern perspectives for plant sociology: The case of ecological land classification and the ecoregions of Italy », Plant Biosystems, vol. 145,‎ , p. 31.
  3. (en) E. Biondi, « Phytosociology today: Methodological and conceptual evolution », Plant Biosystems, vol. 145,‎ , p. 20.

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