Picardie Picardie (picard) | |
Blason de la Picardie. |
Drapeau de la Picardie. |
Carte de la Picardie et des pays dits « picard ». | |
Administration | |
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Pays | France Belgique |
Statut | Entité géographique et culturelle |
Territoires actuels | Hauts-de-France Île-de-France Province de Hainaut |
Capitale | Amiens |
Villes principales | Beauvais Arras Saint-Quentin Boulogne-sur-Mer Abbeville Laon Calais Tournai Soissons Compiègne |
ISO 3166-2 | FR-HDF FR-IDF
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Démographie | |
Gentilé | Picard, Picarde |
Population | 1 930 095 hab. (2014) |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 39′ 49″ nord, 2° 31′ 41″ est |
Divers | |
Devises | « Fidelissima » (Très fidèle) « On ne relève pas Picardie » (militaire) |
Hymne | Réveillez-vous Picards |
Langues | français, picard Anciennement : flamand, vieux néerlandais |
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La Picardie (en picard : Picardie, prononcé [pika(ː)rdi]) est une entité géographique et culturelle, située au nord de la France et partiellement en Belgique, bordée par la Manche. Les premières mentions de cette province datent du Moyen Âge : elle connaît sa première existence officielle au XIIIe siècle à travers la nation de Picardie de l'université de Paris, et rentre dans l'administration française au XIVe siècle[1]. Contrairement à des régions comme la Normandie, la Bretagne ou la Champagne, la Picardie ne fut jamais érigée en duché, comté, ou principauté, et les définitions de la Picardie fluctuèrent ainsi au cours des siècles dû à l'ancienne instabilité politique de la zone qu'elle recouvre.
Par exemple pendant l'Ancien Régime, la Picardie est en général définie par treize pays traditionnels, Cette description de la Picardie, que l'on retrouve au XIXe et au XXe siècle dans les mémoires et compte-rendus de la société des antiquaires de Picardie[2], et de la Société historique de Haute-Picardie[3], s'étend de Senlis jusque Calais, de Soissons et Laon, jusque Abbeville et Boulogne-sur-Mer.
Chez des historiens et des géographes comme Robert Fossier, Albert Demangeon ou Philippe Pinchemel, on substitue à la Picardie d'Ancien régime, l'idée d'une Picardie ethnique, identifiée notamment par la langue picarde, qui comprendrait donc Senlis et Soissons, que la tradition populaire attribuait historiquement à la Picardie en raison de leur parler[4], et dont la limite septentrionale serait la frontière linguistique avec le flamand, s'étendant donc sur Calais et Tournai.
La région est de faible altitude, avec des espaces comme le Boulonnais ou le Hainaut un peu plus élevé, d'environ 200 m au dessus du niveau de la mer. Le paysage y est essentiellement agricole et rural et présente une grande diversité entre falaises, bocages et openfields. La Picardie majoritairement rurale est hétérogène car certains espaces se démarquent comme la côte d'Opale, le Hainaut autour de Tournai, Valenciennes et Mons et le Beauvaisis autour de l'Oise.
C'est de cette région que vient la langue picarde, parlée au-delà de l'entité géographique et culturelle. La culture picarde s'articule essentiellement autour de 2 pôles, la Haute-Picardie et la Basse-Picardie[Note 1]. Elle est marquée par l'importance de la nature, de l'art et de la littérature. Il existe un grand nombre d'auteurs picards, écrivant en français ou en picard. Les géants sont aussi iconiques de la région, bien qu'il en existe en Flandre.
Le patrimoine architectural y est aussi très nombreux, avec l'utilisation de la craie ou des briques par exemple. On peut y retrouver des beffrois, à Abbeville ou Amiens et dans le nord de la Picardie; bien qu'auparavant on pouvait en retrouver jusque Senlis; des citadelles comme la citadelle de Doullens ou l'enceinte de Le Quesnoy. Il y a également une forte concentration de patrimoine religieux, avec notamment les cathédrales de Soissons, de Laon ou de Beauvais.
« de cette Picardie qui s'étend de Calais à Senlis et de Vervins à la mer »
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