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(à 35 ans) Paris 13e |
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Nom de naissance |
Pierre Bernard Goldman |
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Activité |
Criminel, écrivain, journaliste |
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Jean-Jacques Goldman (demi-frère) Robert Goldman (demi-frère) Évelyne Goldman (d) (demi-soeur) |
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Personne liée | |
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Pierre Goldman né le à Lyon et mort assassiné le à Paris, est un militant d'extrême-gauche ayant évolué vers l'action violente et le banditisme. Durant son incarcération il devient écrivain, puis journaliste après sa libération.
Il est le demi-frère aîné du chanteur Jean-Jacques Goldman.
Étudiant à la Sorbonne, il prend une part active entre 1962 et 1968 aux services d'ordre de syndicats et groupuscules étudiants d'extrême-gauche (UEC, UNEF, Front universitaire antifasciste). Il effectue ensuite des séjours en Amérique latine, où il tente de participer à la guérilla au Venezuela.
De retour en France, il commet une série de vols à main armée en décembre 1969. Il est arrêté le 8 avril 1970. Accusé de trois agressions à main armée et du meurtre, en , de deux pharmaciennes lors d'une tentative de hold-up, il comparaît devant la cour d'assises de Paris en décembre 1974. Le 14 décembre, il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec circonstances atténuantes. Un mouvement d'opinion en sa faveur se développe, animé par des artistes et des intellectuels. Le jugement est cassé en 1975 pour vice de forme. Il est acquitté du meurtre des deux pharmaciennes lors du second procès en 1976 à Amiens.
Durant son incarcération, il écrit une autobiographie, publiée peu avant son deuxième procès sous le titre Souvenirs obscurs d'un juif polonais né en France. Le livre obtient un grand succès critique et public. Il y explique notamment que ses deux parents étaient des héros de la résistance juive communiste en France et que son propre comportement était dicté par l'obsession de les égaler dans une époque pacifiée.
Après sa libération, il collabore au quotidien Libération.
Son assassinat en 1979 est revendiqué par un appel téléphonique anonyme au nom d'un groupe présumé d'extrême-droite nommé Honneur de la Police et n'a jamais été élucidé.
Le , ses obsèques au cimetière du Père-Lachaise sont suivies par plus de 10 000 personnes.