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Presse de diffamation au Maroc

La presse de diffamation ou les médias de diffamation est un phénomène journalistique au Maroc, où des sites et journaux liées aux services de sécurité (DGST/DGED) ou « proches du palais royal »[1] jouent un rôle-clé dans les campagnes salissant la réputation de toute voix critique dans le pays, à travers des informations relevant d’affaires de mœurs, réelles ou fictives[2],[3],[4].

Le principal objectif recherché par les renseignements est l'humiliation. Les publications sont aussi connues pour leur capacité à annoncer les arrestations imminentes de militants ou journalistes avant même leur communication officielle[5]. Les articles publiés par la presse de diffamation contiennent souvent des insultes vulgaires ou des informations intimes.

Ils divulguent par exemple des documents bancaires ou fonciers, des captures d’écran de messages électroniques privés, des allégations sur des relations sexuelles (ou des menaces de les exposer), l’identité de colocataires et des détails biographiques remontant parfois jusqu’à l’enfance, ainsi que des informations sur les parents des personnes ciblées[6].

Plusieurs supports médiatiques sont considérés comme faisant partie de ce genre de presse, notamment : Kifache TV, Barlamane, Le 360, Chouf TV, Al Ahdath Al Maghribia, et Cawalisse[7].


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صحافة التشهير بالمغرب Arabic

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