En peinture, en photographie, dans les arts visuels en général, on appelle profil perdu une vue de trois-quarts dos, dans laquelle la tête cache une partie des traits du sujet[1] ; au XIXe siècle on trouve encore profil fuyant[2].
Apelle de Cos est considéré comme un des premiers peintres ayant réalisé ce type de portrait[réf. souhaitée].
L'expression profil perdu est attestée au début du XIXe siècle[3]. Profil fuyant, attesté en 1832, a un aspect plus technique par l'association avec la perspective et son point de fuite[4]. Le poème de Théophile Gautier Le Profil perdu, stances sur une aquarelle de la princesse M***, publié en 1865, exprime l'effet expressif qu'il trouve à une représentation qui évite les éléments qui font reconnaître une personne avec le plus d'évidence. Le profil perdu, en montrant la figure sans que celle-ci soit en position de voir l'artiste ou le spectateur, souligne une convention ancienne qui veut que le sujet soit surpris, sans participer activement à la pose.