Président Conseil national de la résistance européenne (en) | |
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depuis | |
Président Parti de l'in-nocence | |
depuis |
Naissance | |
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Nom de naissance |
Jean Renaud Gabriel Camus |
Pseudonymes |
Denis Duparc, Tony Duparc, Denis Duvert, Antoine du Parc, Denise Camus, J.-R.-G. du Parc, J.R.G Le Camus |
Nationalité | |
Domicile | |
Formation |
St. Clare's Institut d'études politiques de Paris (licence en sciences politiques (d)) Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (maîtrise (en)) Université Paris-Panthéon-Assas (diplôme d'études supérieures) Université Paris-Panthéon-Assas (legum licentiatus) Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (licence ès lettres (d)) Université Paris-Panthéon-Assas (diplôme d'études supérieures) |
Activités | |
Rédacteur à |
A travaillé pour |
Université de New York (- Hendrix College (en) (- |
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Partis politiques |
Parti socialiste (années 1970- Parti de l'in-nocence (depuis ) Souveraineté, identité et libertés (depuis ) |
Idéologie | |
Membre de |
Conseil national de la résistance européenne (en) |
Condamné pour | |
Site web | |
Distinctions | Liste détaillée |
Journal de Camus (d) (depuis ) |
Renaud Camus, né le à Chamalières (Puy-de-Dôme), est un écrivain et militant politique français d'extrême droite.
Il est notamment l'auteur d'un journal intime, publié chez divers éditeurs depuis les années 1980, et animateur culturel au château de Plieux. Il est une figure de la cause homosexuelle dans les années 1970. Il reste cependant très peu connu du grand public, malgré ses apparitions dans des émissions de Thierry Ardisson[1].
Après avoir été membre du Parti socialiste dans les années 1970-1980, il fonde en 2002 le Parti de l'in-nocence. Il écrit de nombreux textes conspirationnistes et nationalistes au sujet de ce qu'il nomme le « grand remplacement » des peuples européens par l'immigration, ce qui le rend influent au sein de la droite identitaire. En 2015, il rejoint le parti Souveraineté, identité et libertés. Il est candidat aux élections européennes de 2014 puis de 2019, désavouant toutefois la liste qu'il mène peu avant ce dernier scrutin.
Il est accusé d'antisémitisme en 2000 dans le cadre de l'« affaire Camus », puis en 2017 par Yann Moix, ce dernier ayant lui-même fait des publications antisémites[2]. En 2014, il est condamné pour provocation à la haine et à la violence contre les musulmans.
Il est également accusé d'apologie de la pédophilie, ce qu'il dément.