Richard von Krafft-Ebing

Richard von Krafft-Ebing

Titre de noblesse

Baron

Biographie

Naissance	14 août 1840 Mannheim
Décès	22 décembre 1902 (à 62 ans) Graz
Sépulture	Cimetière Saint-Leonhard (d)
Nationalités	austro-hongroise badoise
Formation	Université de Heidelberg (jusqu'en 1863) Université de Zurich Université de Vienne
Activités	Psychologue, philosophe, écrivain, professeur d'université, psychiatre, médecin, neurologue
Père	Friedrich von Krafft-Ebing (d)
Mère	Clara Antonia von Krafft-Ebing (d)
Fratrie	Hans von Krafft-Ebing (d)

Autres informations

A travaillé pour	Université de Vienne (à partir de 1889) Université de Graz (à partir de 1873)
Membre de	Académie Léopoldine

Œuvres principales

Psychopathia Sexualis, Textbook of Forensic Psychopathology: Considering the Legislation of Austria, Germany, and France (d)

Signature

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Richard Freiherr von Krafft Ebing (Richard, baron Krafft-Ebing)^[1], né le 14 août 1840 à Mannheim et mort le 22 décembre 1902 à Graz, est un psychiatre germano-autrichien qui est souvent considéré comme le père de la sexologie.

Son ouvrage Psychopathia Sexualis, publié pour la première fois en 1886 à Stuttgart et décrivant différentes perversions sexuelles connaît un énorme succès de son vivant même. Plusieurs des termes figurant dans cet ouvrage sont passés dans le langage courant, comme les termes masochisme et sadisme, passés depuis dans le langage courant, des termes qu'il a créé en se référent aux œuvres respectives de Leopold von Sacher-Masoch et du marquis de Sade^[2]. En langue allemande, il est le premier auteur à utiliser le terme pédophilie pour décrire l'attirance sexuelle envers les mineurs, une perversion qu'il nome pedophilia erotica.

Auteur prolifique, il publie maints articles et plusieurs ouvrages. Parmi ceux-ci, Grundzüge der Criminalpsychologie (1872) et Lehrbuch der Psychiatrie marquent durablement de leur empreinte la psychiatrie et la médecine légale dans l'espace germanophone. Tout comme son mentor Wilhelm Griesinger, sa pensée est fortement influencée par la théorie de la dégénérescence.

À la fin de sa carrière, il fonde à Graz le sanatorium Mariagrün, une clinique privée destinée à une clientèle fortunée.