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Rideau de fer

Rideau de fer
Des vestiges du rideau de fer à Čížov en 2019.
Présentation
Prononcé le
5 mars 1946
Orateur
Autres informations
Date de création
L'Europe au temps du rideau de fer. L'Albanie communiste, ayant rompu ses contacts avec l'Union soviétique à la suite de la rupture sino-soviétique au début des années 1960, est représentée en rouge hachuré de gris. Le point noir représente Berlin-Ouest.

Le rideau de fer (en anglais : Iron Curtain, en allemand : Eiserner Vorhang) est la frontière fortifiée entre d'un côté les États européens tournés vers les États-Unis et de l'autre les États européens placés sous influence soviétique (la position de la Yougoslavie d’un côté ou de l’autre est controversée[réf. nécessaire]).

Il s'agit d'une expression de Winston Churchill lors de son discours à Fulton le , mais déjà popularisée auparavant sous la plume de Vassili Rozanov, à propos de la Russie, dans son essai L'Apocalypse de notre temps publié en 1918[1].

Ce « rideau » comportait des lignes de barbelés, souvent électrifiés, séparées par des no man's land parsemés de chausse-trapes, de champs de mines et surveillés par des miradors armés de mitrailleuses du côté du bloc de l'Est.

La section la plus connue n'était pas en connexion avec le reste mais entourait l'enclave occidentale de Berlin-Ouest en Allemagne de l'Est : c'était le mur de Berlin. Un autre mur plus petit coupait en deux le village de Mödlareuth en Allemagne, situé sur la frontière RFA/RDA. Le but de ces installations, érigées à l'initiative de Joseph Staline et de Nikita Khrouchtchev, était officiellement de « protéger les populations du camp socialiste de l'impérialisme capitaliste et fasciste », mais concrètement ils ont servi à empêcher la fuite des populations du « paradis des travailleurs » vers l'« enfer capitaliste ».

  1. Claude Quétel, Histoire des murs, chapitre « Le rideau de fer », Paris, Perrin, 2012. [lire en ligne]

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