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Sonia Delaunay

Sonia Delaunay
Sonia Delaunay photographiée vers 1912.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Sara Ilinichtna Stern, ou bien Sophie Stern
Pseudonymes
Stern, Sara Elievna, Terk, Sonia, Uhde, Mrs. Wilhelm, Delaunay, Mrs. RobertVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
université de Karlsruhe, puis Académie de la Palette
Activités
Père
Elie Stern (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Wilhelm Uhde (de à )
Robert DelaunayVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Mouvement
Maître
Schmidt-Reuter
Genres artistiques
Distinction
Archives conservées par
signature de Sonia Delaunay
Signature
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

Sonia Delaunay, née Sophie Stern ou bien Sara Illinichtna Stern[note 1] le à Gradizhsk en Ukraine (alors dans l'Empire russe) et morte le à Paris[2], est une artiste peintre française d'origine ukrainienne[note 2].

Adoptée par un oncle maternel, Henri Terk, dont elle prend le nom, elle étudie assez peu les beaux-arts : le dessin à Karlsruhe pendant deux ans, puis à Paris à l'Académie de la Palette dans le quartier du Montparnasse. Elle a été naturalisée française grâce à un premier mariage (blanc) avec Wilhelm Uhde en .

Après une période fauve que lui ont sans doute inspirée Vincent van Gogh et Paul Gauguin, elle invente, avec son second mari, Robert Delaunay, une forme de peinture qu'Apollinaire définit du terme vague d'orphisme, qui ne correspond à aucune tendance réelle[note 3]. Sonia et Robert Delaunay ont surtout travaillé ensemble sur la recherche de la couleur pure et du mouvement des couleurs simultanées, une tendance qui a inspiré d'autres peintres après eux, notamment Fernand Léger et Jasper Johns.

De plus en plus orientée vers l'art abstrait au fil des années, elle crée en 1946 le Salon des réalités nouvelles uniquement pour promouvoir l'abstraction.

Elle laisse derrière elle une œuvre abondante qui comprend aussi des tissus imprimés, des livres d'artistes, des robes de haute couture dont la célèbre robe de Nancy Cunard. Sa première œuvre textile étant une couverture pour son fils Charles.

Les avis sont partagés sur l'appréciation de son œuvre textile. Michel Seuphor pense qu'on l'a peut-être trop cantonnée dans la mode : « Je regrette personnellement que pendant de longues années, Sonia Delaunay, au lieu de se vouer entièrement à la peinture, ait dispersé son talent en essayant d'introduire dans la mode les idées simultanéistes de sa peinture[3]. » C'est d'ailleurs lui qui, en ramenant l'essentiel de l'œuvre de Sonia Delaunay à son travail textile, a en fait disqualifié sa peinture, ainsi que le reconnaît Anne Montfort[note 4]. Dans une appréciation plus récente, Jacques Damase rappelle que les motifs inventés sur tissus par Sonia Delaunay ont induit une inspiration nouvelle dans la peinture : « Il n'est pas sans importance pour l'historien que ses œuvres soient antérieures à celles de Mondrian[4]. », et que les tissus sont encore source d'inspiration pour toute une génération de jeunes peintres[5]

Toujours associée à son mari Robert dans la peinture, la mode, ou des aventures monumentales comme la fresque destinée au Palais des chemins de fer pour l'Exposition internationale de 1937, elle est souvent exposée avec lui au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, auquel elle a fait plusieurs donations. Si de nombreux musées dans le monde possèdent ses toiles, la majorité d'entre elles a été partagée en France entre le musée de Grenoble, le Musée d'art moderne de la ville de Paris, le Centre Pompidou, et la Bibliothèque nationale de France.


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