Tasuku Honjo

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Tasuku Honjo

Biographie

Naissance	27 janvier 1942 (83 ans) Kyoto
Nom dans la langue maternelle	本庶佑
Nationalité	japonaise
Formation	Université de Kyoto Yamaguchi Prefectural Ube High School (d)
Activités	Immunologiste, professeur d'université, biochimiste, médecin
Parentèle	Hidemasa Nagata (d) (alliance)

Autres informations

A travaillé pour	Université de Tokyo Université d'Osaka Université de Kyoto Université de Hirosaki
Chaire	Professeur titulaire (en)
Membre de	Académie américaine des sciences (2001) Académie Léopoldine Académie des sciences du Japon
Directeurs de thèse	Yasutomi Nishizuka (en), Osamu Hayaishi
Distinctions	Prix Asahi (1981) Prix Nobel de physiologie ou médecine (2018) Liste détaillée Prix Asahi (1981) Prix impérial de l'Académie japonaise (1996) Personne de mérite culturel (2000) Prix Robert-Koch (en) (2012) Ordre de la Culture (2013) Prix William B. Coley (en) (2014) Lauréats Clarivate des chercheurs les plus cités (en) (2016) Prix de médecine de l'université Keiō (2016) Kyoto Prize in Basic Sciences (2016) Prix Alpert de la Warren Alpert Foundation (2017) Prix Nobel de physiologie ou médecine (2018) Doctorat honoris causa d'Aix-Marseille Université (2021) Prix Tang (en)

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Tasuku Honjo (本庶 佑, Honjo Tasuku^?), né le 27 janvier 1942 à Kyoto est un immunologiste japonais. Ses travaux sont notamment célèbres pour avoir contribué à la découverte et la caractérisation de la protéine PD1 (PD-1), présente à la surface des lymphocytes T et qui est ciblée par certaines cellules cancéreuses pour permettre à ces dernières d'échapper à leur destruction^[1]. Il a aussi travaillé sur la régulation des processus de commutation isotypique qui explique le changement d'isotype des immunoglobulines (anticorps) produits par les lymphocytes B^[2].

Les travaux de son groupe et de celui du chercheur américain James P. Allison ont permis des avancées importantes dans le développement d'immunothérapies contre le cancer et ont été notamment récompensés par le prix Tang en 2014 et le prix Nobel de physiologie ou médecine en 2018^[3].